Des années d’implication récompensées par un Prix Hommage bénévolat-Québec

La journée de gala des prix Hommage bénévolat-Québec a récemment récompensé deux Trifluviennes, soit Stella Montreuil (catégorie Bénévole) et Théa Soulières (catégorie Jeune bénévole). Pour ce qui est de la jeune étudiante en Psychologie, il s’agissait de sa deuxième mise en candidature. 

C’est lors d’une journée invitation à l’Assemblée nationale que les récipiendaires de prix ont pu être honorés. Celle qui est âgée de 22 ans a reçu son prix des mains de la députée de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain, et de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau.

« C’est la deuxième année consécutive que ma mère soumettait ma candidature, lance-t-elle, tout sourire. J’étais dans une période un peu stressante parce que j’attendais des nouvelles pour une entrevue de sélection au Doctorat en Psychologie. Puis m’a mère m’a appelée pour m’annoncer la nouvelle. C’est certain que j’ai eu un sentiment de fierté. C’était une belle journée avec une visite de l’Assemblée nationale et un souper avec les ministres, quand même. »

La finissante au baccalauréat en Psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a commencé à faire du bénévolat au secondaire.

« Je participais à l’organisation de journées portes ouvertes, raconte-t-elle. Lorsque j’ai commencé mes études collégiales, je suis devenue bénévole plus régulièrement, notamment dans une friperie et dans un comptoir alimentaire, afin de remettre la nourriture à des gens qui en ont besoin. Actuellement, je suis bénévole pour une ligne d’écoute auprès des gens qui vivent de l’isolement, par exemple. Je fais aussi de la médiation citoyenne avec Équijustice, tout en étant gérante-bénévole au Café étudiant du pavillon Michel-Sarrazin, à l’UQTR, depuis trois ans. »

Évidemment, son engagement ne s’est jamais relâché au fil du temps et elle continue d’œuvrer pour le bien-être de sa communauté, mais également pour elle-même.

« Ce que j’aime là-dedans, c’est que ça me rapporte autant à moi qu’aux autres, confie-t-elle. On entend souvent que du bénévolat, c’est donner de son temps, mais moi je trouve que je suis autant bénéficiaire de ce que je fais que les gens que je touche. J’avance tellement vite à essayer plein de choses et ça me permet de savoir ce que je peux et ce que je veux faire, et ce que j’aime faire. »

« J’essaie toujours de rester dans la relation d’aide parce que c’est important pour moi et c’est à la fois formateur. Avant d’amorcer mon baccalauréat, je n’avais jamais été intervenante, puis je me suis retrouvée comme employée dans une maison des jeunes, puis maintenant dans un centre de réadaptation avec des adultes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. Je développe différentes compétences qui vont m’aider plus tard », ajoute celle qui aspire à devenir neuropsychologue.

Théa entend continuer de consacrer son temps et son énergie à des causes sociales et communautaires, s’efforçant d’améliorer les conditions de vie de tous. C’est important de le faire pour ses valeurs d’entraide, de partage, de communication et d’écoute, notamment.

« Ça fait plusieurs années que je fais du bénévolat alors je ne vois pas pourquoi j’arrêterais complètement. C’est vraiment inculqué dans mes valeurs maintenant alors je vais conserver mes engagements, même avec mon entrée au doctorat », conclut-elle.