Changement de garde chez Beaudoin relations publiques

Le début de l’année 2024 marque un vent de changement pour l’entreprise Beaudoin relations publiques. La fondatrice de l’entreprise, Guylaine Beaudoin, passe le flambeau à Steve Renaud pour assurer la continuité et le développement de l’entreprise.

« Quand tu lances une entreprise, ça demande beaucoup d’énergie. À nos débuts, il n’y avait pas de firme spécialisée en relations publiques dans la région, alors il a fallu faire comprendre aux gens ce qu’on faisait pour bien s’implanter. Là, on a 10 ans et on est rendu à un autre niveau », indique Guylaine Beaudoin, fondatrice de Beaudoin relations publiques.

« J’ai mis au monde cette entreprise, mais maintenant, on est rendu à une phase de croissance. Je me suis demandé si j’avais la même énergie qu’au départ. La réponse, c’est que j’ai autant d’énergie, mais je pense que quelqu’un d’autre pourrait l’amener encore plus loin que moi, poursuit-elle. Et je pense que si tu crois assez en ton produit, il faut, à un moment, que cette entreprise puisse vivre au-delà d’une personne. »

Les démarches pour assurer la relève de l’entreprise ont débuté au cours de l’année dernière après une réflexion bien mûrie. Cette relève, c’est au sein même de la firme que Guylaine Beaudoin l’a trouvée. Présent chez Beaudoin relations publiques depuis 2015 comme directeur conseil et stratégie, Steve Renaud cumule près de 23 ans d’expérience dans le domaine des communications. Il a vu l’entreprise dans ses balbutiements et a, depuis, contribué à sa croissance.

Le nouveau président de Beaudoin relations publiques réalise ainsi un rêve à 42 ans d’avoir sa propre entreprise. « J’étais un intrapreneur au sein de l’entreprise. J’ai contribué à la développer. (…) Je n’imaginais pas que ça puisse être quelqu’un de l’externe qui arrive et qui prenne la relève ou encore que l’entreprise ferme en l’absence d’une relève. Il y a un potentiel pour nous ici », témoigne-t-il.

« Quand je suis arrivé à Trois-Rivières, c’est parce que Guylaine m’avait approché, car je travaillais à Drummondville en début de carrière. Je ne connaissais personne ici. Alors quand j’ai voulu bâtir mon réseau, je suis passé par le réseau des Jeunes chambres de commerce. C’est là que j’ai commencé mon implication et que j’ai connu l’entrepreneuriat, puis des gens d’affaires qui se développent là-dedans », raconte-t-il.

C’est en particulier lors de son passage de trois ans à la tête de la Jeune Chambre de la Mauricie qu’il a découvert la relève d’entreprise. « Je n’avais pas d’idée ou un besoin particulier à combler qui faisait que j’aurais pu me lancer en affaires, mais je me disais que la relève d’affaires pouvait être une avenue intéressante. Et puis, ça fait des années qu’on dit qu’il est difficile pour de nombreux entrepreneurs de trouver de la relève au moment de la retraite. Quand Guylaine m’a approché avec son intention de passer le flambeau de Beaudoin relations publiques, l’idée a fait son chemin dans ma tête. »

Le duo a été accompagné par le Centre de transfert d’entreprise du Québec dans le processus de repreneuriat. Le processus de relève prévoit d’ailleurs que Guylaine Beaudoin demeure au sein de l’entreprise pour quelques années afin d’assurer une transition en bonne et due forme. Elle conserve aussi tout ce qui touche à la formation et au coaching, ainsi que certains dossiers spécifiques.

Une croissance à gérer

Beaudoin relations publiques aura dix ans en 2024.  Parmi les projets à venir, il  y aura assurément quelques actions de communication qui seront réalisées pour souligner cet anniversaire important au courant de la saison estivale. Tout en conservant le nom de l’entreprise, l’organisation prévoit une modernisation de l’image de marque en plus d’une actualisation du site Internet de l’agence.

Pour les prochaines années, c’est surtout la gestion de la croissance qui sera un enjeu pour Steve Renaud.

« Le défi sera de gérer la croissance de l’organisation, car on a desservi plus de 525 clients en 10 ans. On a un rayonnement qui va au-delà des limites de la région, souligne Steve Renaud en précisant que l’entreprise a même desservi un client du côté de la France. On a une belle notoriété et une belle réputation et on veut demeurer attractif en ce qui a trait à la main-d’oeuvre. »

La pandémie de COVID-19 a contribué à cette croissance en raison de l’utilisation des plateformes virtuelles pour communiquer, faisant en sorte que la localisation géographique de la firme n’importait plus. « Tout le monde était à distance et ça nous a permis d’avoir de beaux et très grands mandats à ce moment-là, raconte Guylaine Beaudoin. Par ailleurs, toutes les entreprises avaient besoin de communiquer des informations à leurs clients et à leurs employés pendant cette période. On a vite été capable de gérer des conférences de presse virtuelles.  Ce sont des mandats qui se sont confirmés et qui ont perduré dans le temps. »

Un autre défi des prochaines années, selon Steve Renaud, sera de s’adapter aux changements dans le monde des relations publiques. « Ça a évolué beaucoup dans les dernières années et ça continuera en ce sens. Je pense qu’il faudra être à jour. On veut voir aussi comment faire rayonner les nouvelles de nos clients dans les médias dans le contexte difficile que connaissent les médias. »

« Ce dont on a discuté beaucoup, également, ce sont les nouvelles en lien avec la Vallée de la transition énergétique. Toutes les entreprises qui s’en viennent auront des besoins en communication, même si c’est de la grande industrie, renchérit Guylaine Beaudoin. Ces entreprises auront besoin de recruter de la main-d’oeuvre, d’un positionnement et même d’aller chercher de l’acceptabilité sociale. De beaux mandats pourront sans doute émerger de ces annonces. »