C’est un départ pour le sport-études Cheerleading!
Les trois copropriétaires ayant repris le Club de cheerleading TR Cheer il y a quelques années avaient une grande vision d’avenir par rapport au club. Dans cette vision, ils avaient imaginé un programme sport-études Cheerleading qui se sera finalement concrétisé au début du mois de septembre 2024.
Sur la scène civile, le club n’a plus besoin de présentation. Sa toute nouvelle aire de jeu, située sur la rue Dalpé, regorge de bannières obtenues lors de multiples compétitions d’ordre régionales, provinciales et même mondiales. Il ne restait plus qu’à monter un bon dossier, en bonne et due forme, à présenter à l’Académie des Estacades.
« Ç’a toujours été un but, un de nos premiers objectifs qu’on s’était fixé. Lorsqu’on a eu notre nouveau local, ç’a été plus facile de présenter notre projet final aux Estacades, lance d’emblée Yohan Kazadi, copropriétaire avec Sandrine Fortier et Kelly Carrier-Paquin. Ça existait en Montérégie et à Montréal, ainsi qu’à Québec aussi, où c’est très populaire. On sait aussi que dans la région, on a plusieurs écoles primaires qui offrent le cheerleading en parascolaire alors lorsque les gens se rendront compte qu’ils peuvent continuer en sport-études Cheerleading, ça va plaire, car ça intéresse déjà beaucoup de jeunes. »
« On a 13 étudiants dans notre première cohorte, de secondaire 1 à 3. Personne ne s’est inscrit parmi les élèves de secondaire 4 et 5, mais c’est ouvert de 1 à 5. On accepte tout le monde, même ceux qui n’ont jamais fait de cheer. On s’adapte à chaque étudiant-athlète. On est trois entraîneurs au programme, soit Sandrine, Daphné Gravel et moi. À long terme, dans cinq ans par exemple, ce serait le fun d’offrir également le sport-études au niveau primaire. Pour ce qui est du niveau secondaire, ce serait le fun d’avoir trois équipes. Pour en revenir à Québec, il y a des écoles qui ont cinq équipes, donc une par niveau. Ce serait le fun chez nous aussi, qui sait? Sky is the limit! »
Dans les dernières années, le cheerleading a vraiment connu une effervescence. Comme tout autre sport, il fut ralenti par les années COVID-19, mais l’engouement est de retour depuis trois ans.
« Le sport est en effervescence, mais le niveau aussi augmente, chaque année, ajoute-t-il. Ce qu’on peut faire, par exemple en Niveau 2, est très différent de ce qu’on faisait en Niveau 2 il y a cinq ans. Le niveau augmente et il s’ajoute toujours de nouvelles facettes qu’on peut intégrer à nos routines. »
« Et à Trois-Rivières, ça va très bien parce qu’on est des gens passionnés et on a des coachs passionnés chez TR Cheer, qui aiment ça avoir du fun. Même si on vise la première place, ce n’est pas à tout prix non plus. On met de l’avant la passion, le plaisir et la performance. On vise un bon juste milieu entre la performance et le plaisir. On est une famille et les gens se tiennent. »
Bien que ce soit un sport majoritairement dominé par la gent féminine, chaque équipe a toujours besoin de garçons. Qu’en est-il dans la région? « C’est dur d’attirer des garçons au début parce que c’est un sport où il y a une majorité de filles . Par contre, on sait que c’est plus facile d’aller les chercher lorsqu’ils sont jeunes, alors on en voit déjà plusieurs au niveau primaire. C’est nous qui devons aller les chercher davantage et leur faire découvrir que c’est un très beau sport », conclut le copropriétaire.
Les étudiants-athlètes de la première cohorte auront trois compétitions au menu cette année, soit une en décembre, l’autre en février et une dernière en mai.