Bilan 2024 de Jean Boulet: une année riche en réalisations
Le député de Trois-Rivières et ministre du Travail, Jean Boulet, a connu une année fort occupée en 2024. Alors que l’année tire à sa fin, il en souligne les temps forts.
À Trois-Rivières et en Mauricie
« Il y a des dossiers qui m’ont rendu particulièrement heureux, notamment en économie. Le projet de capture de carbone à la Kruger Wayagamack, auquel nous avons accordé un investissement de 9,5 M$, est une première mondiale dans l’industrie des pâtes et papiers et c’est chez nous que ça se fait. L’usine collaborera avec une jeune entreprise nord-américaine hyper innovante pour ce projet qui va contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »
« Pour moi, c’est un dossier extraordinaire parce que ça s’inscrit bien aussi dans la Vallée de la transition énergétique, ainsi que dans l’objectif transcendant de décarbonation que nous avons. »
« Là aussi, c’est une première. En fait, c’est un nouveau centre de valorisation des matières organiques par la biométhanisation et le compostage. Encore une fois, ça contribuera à la lutte que l’on mène contre les gaz à effet de serre. »
- Des investissements pour la petite enfance
« Je suis très fier de nos différentes annonces pour les centres à la petite enfance. Ma collègue, la ministre de la Famille, est souvent venue pour annoncer des conversions de places en places subventionnées. On a eu les Petits Collégiens à l’Université du Québec à Trois-Rivières, le CPE Le Cheval Sautoir, le CPE Premier Pas, puis l’Atelier du Petit Prince. Ça représente près de 250 places subventionnées. À cela s’ajoutent les places qui sont actuellement en réalisation. »
« C’est la première école de nouvelle génération. C’est un investissement pour le futur qui permet de favoriser un apprentissage dans un environnement sain et sécuritaire. Ça a aussi des impacts positifs pour le personnel qui y travaille. Ça permettra d’accueillir plus d’élèves. »
D’une superficie de 4105 mètres carrés et répartie sur deux étages, l’école comprend maintenant 16 classes régulières et deux classes pour les spécialistes. On y retrouve aussi une salle polyvalente, un carrefour d’apprentissages (bibliothèque), une classe extérieure et un tout nouveau gymnase.
« Il y a aussi le mandat que j’ai donné à la conférence régionale administrative. Je suis un fervent partisan de la concertation qui passe par la mobilisation des partenaires locaux et régionaux dans l’identification de leurs priorités, puis de solutions concrètes pour y répondre. Ça fait qu’on brise les barrières entre les ministères et on s’assure que tout le monde travaille en équipe, que ce soit en matière d’itinérance, de mobilité durable ou d’habitation par exemple. »
En tant que ministre du Travail
- Des changements dans l’industrie de la construction
« Au printemps, on a adopté une loi pour améliorer la productivité dans l’industrie de la construction. On a un défi de main-d’oeuvre et de productivité et les besoins en construction sont très variés: les maisons, les hôpitaux, les écoles, les infrastructures routières, les projets industriels découlant de la filière batterie. Il faut accroître notre capacité de construire. »
« Cette loi utilise certains leviers pour permettre d’être plus efficaces et plus performants par la polyvalence et moins de rigidité entre les métiers. En s’appuyant sur l’hypothèse de la polyvalence, on pourrait réduire de 10% les heures travaillées sur un projet. La loi prévoit aussi une meilleure mobilité interrégionale et un accès facilité pour les femmes et pour les personnes issues de la diversité. Je pense que ces leviers seront extrêmement bénéfiques et qu’ils contribueront à l’amélioration de la planification par les entrepreneurs. »
« L’autre loi qu’on vient d’adopter à l’automne permettra de construire mieux en ayant des inspections obligatoires conformément à des plans de surveillance et des attestations de conformité à des codes de construction et des normes municipales. Ça permettra de diminuer le nombre de drames humains et de vices de construction qui aboutissent à des affaissements partiels ou à des problématiques. Il faut assurément qu’il y ait une inspection avant la fermeture des murs pour constater la qualité des travaux d’électricité et de plomberie qui sont malheureusement souvent à l’origine de problèmes importants. »
- Prévenir le harcèlement et les violences à caractère sexuel en milieu de travail
« Une autre de mes fiertés de la dernière année dans mon rôle de ministre est la loi pour lutter contre le harcèlement et les violences à caractère sexuel en milieu. C’est majeur pour moi parce que la prévalence était trop importante. Il y avait trop de travailleurs qui constataient ou étaient victimes de harcèlement ou de violence. Cette loi vient donner des outils pour mieux prévenir et pour mieux signaler ces problématiques. On vient aussi protéger les personnes qui dénoncent ou qui signalent une situation de harcèlement ou de violence à caractère sexuel d’un congédiement ou d’une mesure disciplinaire. »
« J’aime la politique »
L’année 2025 annonce sont lot de projets également. Parmi les dossiers prioritaires de Jean Boulet dans les prochains mois, mentionnons notamment le renouvellement des conventions collectives de travail dans l’industrie de la construction. Il espère pourvoir répéter l’expérience de 2021 lorsque les parties en étaient venues à une entente sans conflit de travail.
« Les pourparlers ont déjà débuté entre les parties. Je veux m’assurer que ce soit positif et qu’il y ait un processus raisonné de recherche de solutions pour un renouvellement des conventions collectives dans la meilleure harmonie possible pour le 30 avril », précise celui qui souhaite également continuer à accompagner les projets d’ici, particulièrement ceux issus d’une mobilisation du milieu.
En plein cœur de son deuxième mandat en tant que député de Trois-Rivières et ministre, Jean Boulet affirme toujours aimer la politique, particulièrement pour le travail en commission parlementaire.
« C’est ma septième année. Il ne m’est pas arrivé de me lever un matin en me disant que je n’aimais plus ça. Les demandes sont multiples et variées. J’ai plein d’idées, beaucoup de projets. J’aime la politique parce que ça me permet de contribuer et parce qu’on travaille en collaboration. On fait des consensus. J’aime beaucoup les commissions parlementaires parce que c’est de la négociation. Quand on dépose un projet de loi, on répète qu’il est perfectible. On fait des consultations particulières, on analyse des mémoires, puis on fait l’étude article par article pour améliorer notre projet de loi. C’est ce volet de la politique que j’aime particulièrement », conclut-il.