Sylvain Jutras a vécu «le trip d’une vie»

HOCKEY. Sylvain Jutras se qualifie lui-même de «fou du hockey». Sa passion remonte à loin. Puis il s’est inscrit au concours «Patinoire #FouDuHockey» de Molson Canadian. Il a été le seul Québécois sélectionné pour y vivre une expérience hors du commun.

Chaque gagnant se méritait, entre autres, un voyage dans les Rocheuses canadiennes afin de jouer au hockey sur la patinoire de Molson Canadian, soit pour «l’Événement».

«C’est une de mes amies qui m’a dit être tombée sur un concours fait pour moi sur mesure. Il s’agit de fous du hockey et mon mariage a été célébré dans une cérémonie de hockey. Donc je me suis inscrit et j’ai été sélectionné», raconte l’habitant de Saint-Célestin.

Photo courtoisie Sylvain Jutras

«Nous étions onze gagnants et chacun avait sa propre histoire. Un des gars avait créé une zamboni home-made, l’autre a fait des capsules Web de conseils de hockey pour les jeunes et Don Dietrich lutte contre le Parkinson et a vaincu quelques cancers.»

C’est donc son mariage – tout hockey – qui a permis à M. Jutras d’être sélectionné.

Télévision

Le concours impliquait un voyage en Colombie-Britannique et un plateau de tournage en haute altitude.

«On était à 8000 pieds d’altitude alors l’air était plus rare. Ils nous conseillaient de jouer à 50% de nos capacités. Je suis compétitif alors j’ai essayé de pousser un peu la machine, mais je me suis vite rendu compte que je manquais d’air et que je voyais des points noirs. On jouait cinq contre cinq avec deux gardiens de chaque côté.»

«C’était un genre de publicity show! On a fait deux jours de tournage sur la patinoire de 10h à 16h30. On jouait du hockey libre pendant que l’équipe Molson filmait, mais on a aussi tourné des séquences planifiées pour chacune de nos pubs. Chacun raconte son histoire pendant la publicité et ce sera diffusé lors des prochaines séries éliminatoires, soit en français et en anglais», confie-t-il.

Expérience unique

De son propre aveu, M. Jutras se souviendra longtemps du paysage. Ce n’est pas tous les jours qu’il est possible d’évoluer sur une patinoire entourée de montagnes.

«On montait en hélicoptère avec nos écouteurs et ils nous ont avertis que la patinoire serait en vue dans une minute. L’hélico descend en angle pour nous donner une vue magnifique, en plus qu’ils nous filmaient pour avoir nos réactions live. C’était incroyable!»

«Je me suis arrêté à quelques reprises. J’étais en plein milieu du Shamrock Lake. Je regardais tout autour et je savourais le moment. Je regardais le décor en me disant wow! C’était magique!»

Un beau groupe… et la Coupe Stanley

En tout, Sylvain Jutras aura eu un voyage de six jours, soit du 27 février au 6 mars.

«Dans le concept, il y avait l’hélicoptère qui apportait la Coupe Stanley dans un boîtier de verre. C’était fou! On s’est tous mis à courir vers la Coupe quand on l’a vue arriver! On a fini par être une famille. Encore aujourd’hui, on se parle à tous les jours sur les réseaux sociaux. Ça n’a pas été long que les liens se sont créés, car on est tous des fous du hockey.»

«Ce que je retiens, c’est les montagnes, le feeling et la gang. C’est quelque chose que je vais vivre une seule fois et ça avait l’air d’une photo. C’était comme un décor, mais un vrai! Les autres me disaient «dit quelque chose!» Je leur disais que je n’ai pas de mot en français, encore moins en anglais. Je ne m’attendais pas à ça. C’est indescriptible!», conclut l’homme de 38 ans.