LHJMQ: Pas de Draveurs en vue selon Gilles Courteau
Le président de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Gilles Courteau, œuvre depuis 43 ans dans le circuit qui fête cette année ses 50 ans d’histoire. En entrevue avec l’Hebdo Journal, il a confié qu’un retour des Draveurs de Trois-Rivières n’est toujours pas dans les plans à court terme.
Le président se souvient où tout a commencé le 1er août 1975.
«J’ai commencé comme statisticien à Trois-Rivières. C’est cette opportunité avec les Draveurs qui m’a amené à travailler pour la ligue alors que je partageais le travail avec Gaston Leblanc. C’était le début de ce qui allait devenir mon gagne-pain», lance-t-il.
«Je suis resté deux ans à Trois-Rivières avant d’aller travailler à Québec. J’ai gravi les échelons et c’est le 13e février 1986, lors d’une réunion au bureau des gouverneurs, que le président Guy Morissette a démissionné alors j’ai hérité du poste par intérim. Je n’ai plus jamais quitté la chaise de président par la suite.»
Bien qu’un nouveau colisée soit en construction à Trois-Rivières, n’allez pas croire que les Draveurs de Trois-Rivières seront de retour si facilement.
«Le droit de veto territorial a été aboli, mais il y a une démarche à suivre et une réglementation qui obligerait un vote des propriétaires. Pour le moment, il n’y a pas de possibilité à un éventuel retour du hockey junior à Trois-Rivières», explique-t-il.
«On a pas de plan d’expansion et la Ligue est en santé. Nous avons un groupe de propriétaires solides et on est content de pouvoir compter sur eux. Il n’y a pas d’équipe à vendre non plus, alors à court terme, non, il ne faut pas se faire de faux espoirs.»
La LHJMQ fête ses 50 ans cette année, tout comme sa plus vieille concession, soit les Cataractes de Shawinigan.
«C’est très plaisant pour Shawinigan. Ils sont là depuis 50 ans et l’organisation a longuement été opérée par des bénévoles passionnés qui ont fait un travail exceptionnel afin de développer le marché dans toute la région de la Mauricie, et non pas seulement à Shawinigan. La franchise a connu un deuxième souffle avec la construction du Centre Gervais Auto. Les gens aiment y venir et il y a une atmosphère incroyable.»
Bien qu’il occupe le poste de président depuis bientôt 33 ans, le Trifluvien a toujours la flamme pour la LHJMQ.
«C’est définitivement devenu une passion pour moi. Je suis entouré de bonnes personnes et de collègues expérimentés et passionnés eux aussi. Ce n’est pas un emploi routinier et on fait face à des défis constamment.»
«J’ai toujours dit que tant que la passion sera là, je vais demeurer en poste. Le jour où mon ordinateur et mon crayon deviendront pesants, l’heure sera venue pour moi de quitter. Pour le moment, je suis loin de penser à ça», conclut-il.