(Mise à jour 17h15) : Homicide à Trois-Rivières

Trois corps, deux jeunes femmes et un jeune homme ont été découverts mardi matin dans une résidence unifamiliale de Trois-Rivières. Deux suspects de 17 ans ont été arrêtés.

Peu avant 8h mardi matin, les policiers ont reçu un appel et se sont rendus sur la rue Sicard. À leur arrivée, les policiers ont intercepté deux jeunes hommes qui sortaient de la résidence où s’est produit le drame. Ces derniers ont été a transportés au quartier général de la Sécurité publique de Trois-Rivières (SPTR) pour être interrogés.

Les victimes seraient «de jeunes adultes», selon le porte-parole de la SPTR, Michel Letarte.

«Lorsqu’on est entrés, il y avait mort évidente. C’est une mort brutale. On enquête sur les circonstances et le contexte des personnes qui ont été retrouvées à l’intérieur. Précisons cependant qu’aucune information ne nous dirige actuellement vers une thèse impliquant le milieu criminalisé», a-t-il affirmé.

«On est venu pour porter assistance à une personne qui nous le demandait. Je ne peux pas vous donner l’origine de l’appel, mais celui-ci nous dirigeait vers cette adresse», a expliqué l’agent Letarte.

En fin de journée, les policiers de la Sécurité publique et de la Sûreté du Québec commençaient à expertiser la scène de crime.

«On travaille pour établir un lien entre les victimes et les suspects. On a établi un lien de connaissance entre les deux, mais il reste encore des choses à prouver», a ajouté le porte-parole.

À l’heure d’écrire ces lignes, l’identité des victimes demeuraient inconnue puisque les proches n’avaient pas encore tous été avertis. On sait cependant que l’une des jeunes femmes fréquentait le Collège Marie-de-l’Incarnation (CMI) et l’autre, l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Une cellule de crise a d’ailleurs été mise en place au CMI pour venir en aide à ceux qui en ressentiront le besoin.

Les policiers ont passé la soirée de mardi à chercher des indices qui pourraient apporter des pistes de réponses.

Rencontré en fin de journée, le maire Yves Lévesque s’est dit bouleversé par le drame.

«Je suis surpris, surtout que c’est arrivé tout près de chez moi. Ce sont des gens que je connais en plus. Mes premières pensées vont à la famille des victimes. On ne pense jamais que ça peut nous arriver et là, ça arrive dans notre cour arrière. En espérant que les coupables seront emmenés en justice et qu’ils subiront les conséquences de leurs gestes. Mes pensées sont vraiment auprès de la famille», a-t-il commenté, ému.

Avec la collaboration de Jonathan Cossette