Fraudes chez des commerçants : sept suspects arrêtés

Un travail de collaboration entre les enquêteurs de la Direction de la police de Trois-Rivières et de la Sûreté du Québec a permis de mettre à jour un réseau de fraudeurs, dont les activités criminelles étaient orientées vers les terminaux de point de vente (TPV) des commerçants.

Une opération regroupant des enquêteurs de la Direction de la police de Trois-Rivières et de la Sûreté du Québec s’est déroulée tôt le 10 décembre. Munis de mandats d’arrestation, les policiers se sont présentés dans des résidences du grand Montréal ainsi qu’à Laval, afin de procéder à l’arrestation des huit suspects.

Sept personnes ont été mises en état d’arrestation. Les individus, une femme et six hommes âgés entre 19 et 21 ans, ont été conduits dans différents postes de police afin d’être rencontrés par les enquêteurs. Des accusations de vol de plus de 5000 $ ainsi que de possession et d’utilisation de cartes de crédit falsifiées seront portées contre les suspects.

Les délits se sont déroulés entre les mois de décembre 2019 et juillet 2020.

Au total, pas moins de 300 fraudes ayant engendré des pertes monétaires totalisant un montant de plus de 100 000 $, ont été commises par huit suspects. Ceux-ci font partie d’un réseau de fraudeurs basé dans la région de Montréal.

Les délits ont touché les commerçants d’une trentaine de villes du Québec. Les fraudeurs étaient en possession de cartes de crédit obtenues suite à l’usurpation d’identité de plusieurs victimes et ciblaient les commerces associés à l’institution financière Desjardins. Les suspects ont visité les dépanneurs, boutiques de téléphones cellulaires, magasins d’électronique ainsi que des bijouteries.

Le modus operandi impliquait une manipulation du terminal par les fraudeurs, qui laissait croire au commerçant que la transaction avait bien été débitée sur la carte, mais dans les faits, celle-ci était mise en attente alors que le reçu émis par le terminal indiquait « approuvé ». Les commerçants étaient informés de la situation lorsque l’institution financière les contactait, pour mentionner que le code d’autorisation de la transaction n’était pas valide.

Ceux-ci seront de retour le 16 février 2021, au Palais de justice de Trois-Rivières pour la suite des procédures.