Contrôle des insectes piqueurs: la Ville demande une politique provinciale

La Ville de Trois-Rivières demande au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques d’adopter une politique provinciale sur le contrôle des insectes piqueurs concernant, notamment, l’encadrement de l’utilisation du larvicide (BTI) et l’évaluation de son impact sur l’environnement.

La Ville a été interpellée à plusieurs reprises concernant l’utilisation du BTI dans certains secteurs du territoire pour contrôler les insectes piqueurs. Plus récemment, une lettre ouverte parue dans Le Nouvelliste invitait le conseil municipal à assister à une conférence de la biologiste Ginette Méthot, spécialisée en limnologie (écologie des eaux douces), au sujet du BTI.

«On veut amener le débat à la bonne place. C’est le gouvernement provincial qui a l’expertise scientifique pour se prononcer sur cette question, plaide le maire Jean Lamarche. On va devoir vivre avec le positionnement du gouvernement.»

L’objectif est de demander au gouvernement de clarifier la situation et propose au ministre d’utiliser une évaluation environnementale stratégique pour ce faire. D’après Dominic Thibeault, chef de division – Environnement à la Ville de Trois-Rivières, ce serait la meilleure façon d’avoir une discussion publique et objective sur ce sujet dans la population.

Trois-Rivières compte également sur l’appui de la Ville de Shawinigan dans cette démarche. Shawinigan devrait adopter la même résolution mardi prochain en assemblée publique.

«C’est pour enlever toute ambiguïté possible, affirme le maire de Shawinigan, Michel Angers. On veut que le ministère donne des réponses claires, nettes, et précises. On a déjà dit qu’on était très favorable à l’épandage. Les populations de Shawinigan et de Trois-Rivières se sont exprimées.»

(En collaboration avec Patrick Vaillancourt)