Robert Aubin mène une campagne carboneutre

Le candidat du Nouveau Parti démocratique (NPD) à Trois-Rivières, Robert Aubin, s’engage à faire une campagne électorale carboneutre.

Plutôt que d’opter pour la location d’un véhicule électrique ou hybride comme certains de ses opposants pour ses déplacements durant la campagne électorale, le candidat s’est associé à la Chaire en écoconseil de l’Université du Québec à Chicoutimi via son programme Carbone boréal.

«La chaire a un programme pour racheter les émissions de carbone. C’est ce qu’on fera durant la campagne. Les émissions de carbone seront compensées par du reboisement», précise M. Aubin.

Ainsi, 264 épinettes noires devront être plantées pour compenser les émissions de gaz à effet de serre de la campagne électorale sur un horizon de 11 ans, soit le délai émis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour inverser la tendance actuelle.

«La dernière chose que je voulais, c’était être dans l’image. J’aurais pu me promener à bord d’une voiture électrique ou hybride, mais ce serait de nier que j’ai déjà une voiture, sans compter que la production d’un véhicule électrique émet des gaz à effet de serre. On voulait être sanctionné par une chaire de recherche pour nous certifier la carboneutralité de la campagne. On a aussi comptabilisé les affiches électorales dans le calcul, même si la grande majorité des affiches sont réutilisées de toutes sortes de façons», explique Robert Aubin.

Advenant sa réélection, le candidat néodémocrate s’engage à ce que l’ensemble de ses activités au bureau de Trois-Rivières soit carboneutre.

M. Aubin a également rappelé la proposition du NPD de créer une Banque canadienne du Climat afin de soutenir financièrement l’émancipation d’entreprises capables de réduire la consommation énergétique et pour devenir des leaders en matière de technologies vertes.

«Il faut sortir l’énergie pétrolière. Le Canada s’est donné les objectifs parmi les plus faibles au monde en la matière. Il est grandement temps de donner un coup de barre. Des technologies existent pour cela et c’est ce qu’on veut supporter avec la Banque canadienne du climat», souligne-t-il, en rappelant que l’expertise de Trigo Énergies, où se déroulait le point de presse, en est un bon exemple.