L’école Louis-de-France s’est dotée d’une serre et d’une classe extérieure

L’école Louis-de-France a procédé, ce jeudi après-midi, à l’inauguration officielle de sa serre scolaire, ainsi que de sa toute nouvelle classe extérieure, toutes deux situées à la cour arrière. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, s’était déplacé pour l’occasion.

C’est devant les élèves et le personnel de l’école, sous un soleil de plomb, que l’inauguration a eu lieu. La directrice de l’école Louis-de-France, Maryse Côté, s’est montrée à fois émue et heureuse de présenter un projet qui avait fait sa place dans les plans il y a déjà cinq ans.

« Cinq années se sont écoulées entre le rêve que nous avions imaginé et la réalité qu’on vous présente aujourd’hui. On a invité l’agroalimentaire à notre école par notre toute nouvelle serre chauffée de 25 pieds par 48 pieds. Elle sera cultivée par nos élèves pendant tous les mois de l’année. Il y aura de la culture en bacs et sur tables, ainsi qu’une salle de classe à l’intérieur », a-t-elle d’abord lancé.

« Quant à notre nouvelle classe extérieure, c’est une salle authentique qui permettra aux élèves de dîner au grand air et d’apprendre au son des oiseaux. Il est prouvé et documenté qu’apprendre en plein air est stimulant, qu’il rend les élèves plus heureux et davantage concentrés, et que ces derniers retiennent la matière plus aisément. »

Tout a été réfléchi par les responsables du projet. Ainsi, la structure de la nouvelle classe permettra de récupérer l’eau de pluie qui elle, servira à arroser les jardins extérieurs. Pour ce qui de la serre agricole, ce projet permettra aux élèves de se familiariser davantage à l’agroalimentaire, d’être sensibilisés à leur environnement et d’adopter de saines habitudes de vie.

« Ce que vous avez fait ici, tout ce programme agricole, c’est extraordinaire », a pour sa part commenté M. Lamontagne. « Lorsque j’étais un petit bonhomme, j’ai grandi à Saint-Félicien et on connaissait tous un père ou un oncle qui avait une terre agricole. Nous étions près de ces milieux agricoles, et avec le temps, on est devenu plus urbain et on s’en est éloigné un peu. »

« Sachez que ceux qui produisent ce qu’on mange sont la source de beaucoup de bonheur au Québec. Ce que vous venez faire ici, c’est de reprendre contact avec l’agriculture. Vous venez également montrer aux autres écoles du Québec ce qu’il est possible de faire. »