Un nouveau Réseau québécois sur l’énergie intelligente voit le jour

Voilà l’annonce qui a été faite, cet après-midi, en direct de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). C’est le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Jonatan Julien, qui a lui-même octroyé une aide de 600 000$ – pour les deux prochaines années – afin que le Réseau québécois sur l’énergie intelligente (RQEI) puisse être mis sur pied.

Ce nouveau regroupement jouera le rôle de levier pour l’innovation et la transition énergétique au Québec.

«On offre une aide financière via Transition énergétique Québec pour la création de ce réseau qui va être chapeauté par l’UQTR», a expliqué le ministre Julien.

«La force de tout ça, c’est qu’on vient regrouper huit universités, cinq collèges et des gens de l’industrie pour additionner les connaissances et l’expertise dans le but d’aller plus loin dans la transition énergétique. On veut aller plus loin tant au niveau du stockage, de la mobilité et du résidentiel, tel que l’économie énergie et la gestion de l’énergie.»

À ce jour, le Québec ne comptait aucun regroupement stratégique permettant de rassembler les divers acteurs dans le domaine. Le RQEI réunira plusieurs chercheurs, universitaires et collégiaux, actifs dans le secteur de l’énergie, y compris les experts des centres de recherche d’Hydro-Québec.

«Il s’agit d’un projet cohérent avec des priorités énergétiques du Québec. Cela passe par l’électrification des transports, les énergies renouvelables, les procédés industriels, la production distribuée, le stockage et la conversion de l’énergie. La pertinence du regroupement est liée aux enjeux énergétiques mondiaux comme la réduction aux empreintes écologiques et des gaz à effet de serre», a commenté Kodjo Agbossou, directeur du nouveau RQEI.

«Cette pertinence s’illustre par des véhicules moins polluants  et l’amélioration progressive de l’efficacité énergétique industrielle, résidentielle et institutionnelle. Le premier objectif est de regrouper les forces vives de la recherche autour d’une programmation scientifique cohérente et complète. Le deuxième vise la mise en commun des infrastructures afin de maximiser les investissements du Québec. Le troisième objectif est de former la main-d’œuvre dont l’industrie a besoin. L’objectif ultime est d’aider l’industrie et les acteurs économiques à produire, stocker et générer l’énergie électrique en quantité et à prix compétitif.»

Le mandat du RQEI est divisé en trois principaux axes de recherche. D’abord, les systèmes véhiculaires verts et intelligents tels que les véhicules électriques, les batteries ou les piles à hydrogène. Deuxièmement, la gestion intelligente des systèmes stationnaires telles l’efficacité et la gestion énergétiques des bâtiments, par exemple. Finalement, le domaine du stockage et la conversion, comme les carburants alternatifs et les supercondensateurs.

Pour plus d’informations sur le RQEI, visitez le www.rqei.ca.