Aéroport: 87% des citoyens en faveur du développement

Innovation et Développement économique (IDÉ) Trois-Rivières a demandé à la firme ST Marketing de réaliser un sondage à savoir si les Trifluviens seraient en faveur, ou non, face au développement de l’aéroport. Résultat? Pas moins de 87% (des 700 personnes consultées) – et 93,5% des résidents à proximité – considèrent avantageux que Trois-Rivières ait un aéroport d’envergure.

Le résultat de l’étude a fait grand plaisir à IDÉ Trois-Rivières, mais également au maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche.

«On l’a vu lors de la journée portes ouvertes, il y a de l’intérêt de la population. On a eu 5000 visiteurs qui s’intéressaient à notre aéroport. C’est un projet dont on parle depuis longtemps, mais qui avait enfin besoin d’un sceau officiel, d’un sceau scientifique. Cette analyse scientifique est là pour y donner les moyens. On sait que l’aéroport est à Trois-Rivières, mais on parle d’un aéroport pour tous les gens de la Mauricie», a-t-il confié.

L’étude a aussi démontré que 88,4% des répondants sont en faveur s’il permet le déplacement des travailleurs. 84,3% sont également en faveur s’il permet de se rendre dans de grandes villes, comme Toronto, par exemple, et 81,6% s’il permet des vols vers des destinations soleil.

«Notre aéroport a été construit en 1963 et il arrive à la fin», a expliqué Mario De Tilly, directeur général chez IDÉ Trois-Rivières. «Il souffre d’un manque d’affection et le système électrique éprouve lui aussi des problèmes.»

«Nous avons fait des études d’impacts sonores aussi, réalisées par la firme d’ingénierie WSP. Durant quatre jours, des mesures ont été réalisées à cinq endroits, soit sur le site du Club de golf Les vieilles forges (4 endroits) et à Pointe-du-Lac. Il en est ressorti que la contribution sonore des aéronefs est inférieure au bruit résiduel comme la circulation routière, les activités humaines ou les animaux.»

L’objectif de l’étude était d’évaluer les courbes de niveau de bruit Noise Exposure Forecast (NEF) des activités actuelles et projetées. Transports Canada déconseille la construction d’habitations dans les zones supérieures à NEF25 et l’étude confirme qu’aucune résidence autour de l’aéroport ne dépasse cette limite.

Rappelons que le projet d’agrandissement de l’aéroport est évalué à 12 M$. La nouvelle aérogare serait certifiée LEED, avec une faible empreinte carbone.