Une jeune pianiste trifluvienne sort de l’ombre

La ville de Trois-Rivières cache de nombreux talents, dont le bouche à oreille arrive parfois à sortir de l’ombre. Gabrielle Legris, une jeune pianiste talentueuse, mérite, sans aucun doute, une attention toute particulière.

La jeune Gabrielle Legris n’avait que quelques années à peine lorsqu’elle a posé ses fines mains sur le clavier d’un piano. Aujourd’hui âgée de 18 ans, l’enfant devenue adulte a gravi de grands échelons depuis cette époque. En effet, Gabrielle suit des leçons de piano avec une enseignante de l’École de Musique Vincent-d’Indy de Montréal depuis près de 14 ans. Ayant obtenu la plus haute moyenne de tous les pianistes inscrits aux examens de l’École de Musique Vincent-d’Indy, Gabrielle s’est mérité de nombreux prix, dont la coupe Défi Jeunesse au Concours provincial de Musique de Sillery. «Le piano m’apporte énormément au niveau personnel. Il me permet d’exprimer comment je me sens et ce que je suis.», affirme cette jeune femme timide et réservée.

Inspirée par les Bach, Mozart et particulièrement Chopin, Gabrielle Legris avoue qu’elle adore laisser libre-court à ses émotions et entrer dans la transe de l’improvisation. «La musique me permet d’entrer dans ma bulle. Depuis que je suis petite, j’interprète la musique des grands pianistes de ce monde. J’apprends à connaître et à vivre leurs émotions, ce qui est une expérience merveilleuse. Ce qui est magique, c’est que je peux moi-même me lancer dans cette aventure.», raconte-t-elle, d’un sourire sincère. En mai 2006, Gabrielle a donné un concert de piano, devant plus d’une centaine de personnes, à la Salle Rodolphe Mathieu de l’UQTR, où l’argent amassé – plus de 1000$ – a été remis à l’organisme Vision Mondiale. «Ça n’a pas été facile de convaincre les gens de me suivre dans mon projet. À l’UQTR, les gens m’ont fait confiance et m’ont appuyé. Ça été une expérience magnifique. Contrairement à ce que je pensais, le stress n’était pas au rendez-vous! Sur scène, je suis dans mon élément. La musique m’entraîne et j’arrive à jouer comme si j’étais dans mon salon.», raconte-t-elle, en espérant renouer, un jour, cette expérience. Laissant courir ses fins doigts sur le clavier de son beau piano noir, Gabrielle a rapidement démontré qu’elle est, assurément, une grande pianiste et qu’un bel avenir lui est promis. D’ailleurs, il est particulièrement frappant de voir la relation qui existe entre elle et son piano. Une histoire d’amour, qui nous l’espérons, ne s’arrêtera pas de sitôt!