Un projet de bande dessinée animée pour Louis-Victor René

Louis-Victor René n’a que 12 ans, mais il a la tête remplie de projets. Son plus récent consiste à créer une bande dessinée… animée!

L’histoire met en vedette un jeune garçon qui découvre la lecture grâce à des personnages qui lui font confondre sa vie réelle et sa vie fictive. L’attachement aux personnages, à l’histoire et aux livres l’amène à se questionner sur l’impact des actions que l’on prend. Les tournages ont lieu dans différentes bibliothèques du Québec.

«C’est un mélange de film et de bande dessinée. On nous a conseillé de le faire sous forme de série et on s’est lancé le défi d’être spécial et de faire vivre différentes émotions à travers l’histoire», lance-t-il d’entrée de jeu.

«On veut vraiment inciter les enfants à aimer la lecture», renchérit sa mère, Karinne Sévigny. «L’animation fait en sorte que ça devient plus intéressant pour l’enfant de voir la mouvance. On est rendu à 15 minutes de tournées et on espère se rendre à 90 minutes.»

La campagne de financement lancée sur la plateforme «Ulule» avait pour but d’obtenir les montants nécessaires pour financer la participation d’enfants à l’enregistrement vocal de leur voix et d’un dessin d’eux dans la bande dessinée animée, ce qui implique l’achat de matériel.

«On veut aider aux enfants qui ont des problèmes et qui sont hospitalisés. C’est pour les aider à s’amuser malgré qu’ils vivent des moments difficiles. Il y a 12 personnages, tous vraiment égaux, en plus de ceux de Louis-Victor», rajoute Mme Sévigny.

«Ce qu’on désire et ce qui serait super sympa, ce serait de réaliser un film équitable, ce qui est rare. Les bénéfices seraient partagés entre tous les membres. Ils recevraient une partie des bénéfices pour leur participation et cet argent pourrait leur servir pour financer des recherches sur la santé, des jouets, somme toute avoir une certaine qualité de vie», explique celui qui est également membre de l’Union des artistes (UDA) depuis tout près de deux ans.

Louis-Victor René a eu cette idée de bande dessinée animée, notamment pour y inclure la participation d’enfants hospitalisés. Photo Hebdo Journal – Jonathan Cossette

Louis-Victor, qui peut parfois lire jusqu’à 30 livres par jour, avait déjà réalisé des bandes dessinées avec ses amis. Et pourquoi la bande dessinée s’intitule Idiot?

«On l’a choisi parce que ça fait penser à «est-ce que c’est idiot ce film-là» ou si c’est très pensé, très songé? Est-ce que lire est idiot? Est-ce que s’informer est idiot? Il faut prendre le temps de se poser des questions au bout du compte», explique-t-il.

Le jeune homme est également chroniqueur à la radio universitaire de McGill. À l’âge de 11 ans, il a créé un numéro de stand-up comique au sujet de l’intelligence artificielle, ce qui lui a même permis d’être interviewé par le réalisateur américain Troy Miller lors du ComediHub 2018, en plus de suivre des cours avec le réalisateur américain Cory Edwards.

Pour visualiser la première vidéo du projet Idiot, visitez le https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=BnBJIprOfw4