Un incubateur culturel sur la rue Saint-Georges

Depuis près d’un an, le Collectif D, un regroupement d’artistes locaux s’est installé dans un local de la rue Saint-Georges. Une douzaine de membres y crée et échange. L’endroit sert également de petit lieu d’exposition. Les passants peuvent admirer les oeuvres depuis la vitrine donnant sur la rue. 

Sous forme d’OSBL, le Collectif D a été fondé par Andrée-Anne Cartier, Lucas Blais Gamache et Samuel Bouchard. Au tout début, en 2018-2019, le groupe se réunissait dans un local de l’Atelier Silex.

« Avec le temps, on a pu prendre de l’expansion et occuper ce local. L’idée, c’était de combler des besoins dans la communauté artistique de la relève locale, indique William Baran-Mony, qui agit à titre de président du conseil d’administration du Collectif D. C’est un incubateur culturel, qui se concentre sur l’art bidimensionnel, sans trop se limiter non plus. On parle notamment de peinture, de dessin, mais on s’ouvre aussi à des arts comme la performance ou la poésie. On mise sur l’échange d’idées à l’intérieur de notre collectif. »

En plus des douze membres réguliers, quelques artistes invités bénéficient également de l’espace studio pour créer ou poursuivre leur démarche créative. D’ailleurs, cet été, le Collectif D accueillera deux artistes en résidence. Il s’agit de Nadia Dubé, qui est finissante en arts au cégep, et de Jeanne Hamel, une finissante en arts à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elles travailleront depuis le local et exposeront leurs créations en juin et juillet respectivement.

Parallèlement à cela, le Collectif D organise des soirées afin de présenter des artistes de la région. La première soirée du genre a eu lieu le 27 mai. « On se développe tranquillement une programmation d’activités, mentionne M. Baran-Mony. En un an, on a aménagé le local en fonction de nos besoins et on commence à se faire connaître de plus en plus. C’est vraiment le début d’une aventure, alors on essaie aussi d’être toujours plus visible. »

« On a construit une programmation pour des expositions en vitrine, renchérit ce dernier. Chacun de nos membres est exposé deux semaines dans notre vitrine. Ça permet aux passants de voir des créations artistiques dans devoir nécessairement entrer dans un lieu de diffusion. C’est une autre façon de rendre l’art accessible. »

De plus, en août, le Collectif D prévoit tenir son lancement. Lors de cette soirée, le local sera ouvert au public et il sera possible d’aller à la rencontre des artistes. Pour suivre tous les projets du regroupement, rendez-vous sur les pages Facebook et Instragram du Collectif D.