Steve Hill: l’homme-orchestre contre-attaque

Le guitariste trifluvien Steve Hill se transforme de nouveau en homme-orchestre sur son nouvel album Solo Recordings Volume 2, disponible en magasin depuis le 4 mars.

En plus de chanter, de jouer de l’harmonica et de la guitare, Steve Hill performe debout pendant que ses pieds s’activent à animer une grosse caisse, une caisse claire, des cymbales hi-hat et d’autres percussions.

«Lors de la création du Volume 1, j’apprenais à être un one-man band. Pour le Volume 2, j’étais plus à l’aise. Ce sera le fun à faire en spectacle. J’ai vu comment ça sonnait live dans le studio. J’ai tout enregistré en même temps. Avant de commencer les enregistrements, j’ai joué et rejoué les chansons pour arriver à les interpréter sans penser à ce que font mes pieds. Je suis bien content du résultat», affirme-t-il.

Le Solo Recordings Volume 2 s’est en partie écrit durant la tournée du Volume 1: pendant les tests de son, dans les chambres d’hôtels, sur la route.

«Il y avait aussi des intonations folk dans le premier volume. Là, c’est peut-être un peu plus rock n’ roll, mais ça reste un album blues. Le Volume 1 était plus dépouillé, tandis que là, j’ai un kit de drums assez complet aux pieds. C’est plus un album de one-man band. Ça devient de plus en plus élaboré», souligne Steve Hill.

Andersen, Hill et Churchill se partagent la scène

Avis aux amateurs de blues: Steve Hill, Matt Andersen et Kim Churchill se réunissent sur scène à l’occasion d’une tournée spéciale qui s’arrêtera à la Maison de la culture le 19 mars.

Le guitariste trifluvien Steve Hill en profitera pour interpréter quelques morceaux que l’on retrouve sur son plus récent album Solo Recordings Volume 2. Il ressortira ses talents d’homme-orchestre en jouant de la guitare, de l’harmonica et de la batterie.

L’Australien Kim Churchill se distingue par un son blues aux accents plus romantiques, tandis que le Néo-Brunswickois Matt Andersen propose des accents blues classiques et énergiques.

«Je n’ai jamais rencontré Steve Hill, mais je le connais de réputation. Notre rencontre se fera lors du premier show. Kim commencera le show, puis je jouerai, ensuite ce sera Steve. Nous jammerons ensemble pour la dernière partie du spectacle», explique Matt Andersen.

Comme à son habitude, il jouera en solo en s’accompagnant à la guitare. Il interprètera notamment quelques pièces issues de Weightless. Il racontera, à travers ses chansons, des peines d’amour, mais aussi cette histoire de ceux qui quittent les Maritimes pour travailler sur les sables bitumineux dans l’Ouest.

«Weightless a un son plus gros, plus poussé. C’était aussi une plus grosse production. Cette fois-ci, j’ai eu l’occasion de coécrire toutes les chansons de l’album avec d’autres personnes, dont Joel Plaskett, Dave Gunning, Tom Wilson, Keith Mullins… Plusieurs des chansons que j’ai écrites avec Keith Mullins comportaient des rythmes qui sortent de mes habitudes. C’est un batteur qui a beaucoup joué avec moi, alors il a apporté un sens du rythme différent et du phrasé», raconte le bluesman.

«C’était un bel environnement créatif. Si j’écris tout un album seul, ça me ressemble trop, toutes les chansons sont similaires, et je suis toujours méfiant d’un tel résultat», conclut-il.

Les billets pour ce spectacle sont en vente au www.enspectacle. ca ou en appelant au 819-380-9797