Simon Lacerte chantera en Chine

CHINE. Simon Lacerte n’a que 20 ans, mais son parcours est déjà bien étoffé. Il a eu l’occasion de collaborer avec Fabiola Toupin et Guy St-Onge à différentes occasions, il a présenté son nouveau spectacle solo «Il était une fois» lors de la Semaine des découvertes culturelles et a participé à une tournée de 65 spectacles à Dubaï en 2013. Sa carrière à l’international prendra un nouvel élan très bientôt, puisqu’il s’est envolé, dernièrement, vers la Chine où il présentera une série de 180 spectacles avec le groupe Remix.

«Nous sommes un band de covers. On a un DJ sur scène. Les musiciens du groupe font du dubstep live sur la scène. C’est assez impressionnant. On fera des prestations dans les bars six soirs par semaine. On part le 28 mai et on commence à Chengdu le 1er juin. On a environ 180 pièces montées. Là, j’en ai deux à apprendre en chinois!» raconte le jeune chanteur trifluvien.

«On s’est fait dire qu’il y a plusieurs Français à Chengdu, donc si je pourrais faire des covers d’Alex Nevsky ou Jean Leloup. (…) Mais la barrière de la langue sera là. Ce sera encore plus important d’habiter les chansons. C’est tellement intense! Lors de la dernière tournée, on avait l’impression d’être tes stars. Dans un bas, tu peux avoir 800 personnes devant toi en train de triper», ajoute-t-il.

«Je me suis rendu compte qu’avec mes expériences passées, j’ai beaucoup développé le contrôle de ma voix. Je le connais mon instrument, aujourd’hui. Je suis chanceux de connaître toutes ces expériences à mon âge», souligne Simon.

Un album

Quelle sera la prochaine étape pour Simon Lacerte? Probablement la réalisation d’un album. Il a déjà une composition anglophone et une francophone en banque.

«Je vais probablement garder les deux langues sur mon album. Le français est une belle langue, mais peu internationale. J’aimerais évidemment chanter ailleurs qu’au Québec. Si je suis capable de chanter partout dans le monde, je vais halluciner! Mon défi, à mon retour, serait de faire le même show qu’à la Semaine des découvertes culturelles, mais avec du matériel original», conclut-il.