Sauvée par son casque de vélo: une infirmière lui porte secours sur les lieux
SOLIDARITÉ. «Avant qu’elle ne parte en ambulance, je lui ai dit de retenir mon nom et de me donner de ses nouvelles le plus vite possible», raconte l’infirmière, Marilyne Gélinas-Marcouiller, qui n’a pas hésité à accourir sur les lieux, au moment de l’accident, pour tenter de rassurer Frédérique Tardif.
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Maryline Gélinas-Marcouiller profitait du beau temps avec son conjoint, le 23 mai, lorsqu’elle a vu la voiture percuter la cycliste, à l’intersection, non loin de chez elle. Même si elle était blessée à une main et mise en congé forcé, cela n’a pas empêché l’infirmière du Centre hospitalier du Centre-de-la-Mauricie de faire son métier.
Elle se souvient avoir entendu Frédérique dire: «J’ai peur de mourir», en la fixant droit dans les yeux.
«À mon arrivée, elle était paniquée. Puisque je ne savais pas tous les détails de l’accident, je l’ai tout de suite couchée sur le dos pour la stabiliser. Je suis intervenue au meilleur de mes connaissances, sans équipement n’y rien», mentionne celle qui enfile le costume d’infirmière depuis cinq ans.
Après quelques vérifications, elle a vite constaté que le casque de la cycliste venait de lui sauver la vie.
«Un saignement à l’oreille, mais rien de majeur, a-t-elle précisé. Elle avait surtout besoin de se remettre de ses émotions».
Maryline Gélinas-Marcouiller est restée auprès d’elle jusqu’à l’arrivée des ambulanciers, une dizaine de minutes plus tard. Celle qui a son métier tatoué sur le cœur lui a ensuite fait promettre de lui donner des nouvelles après son congé de l’Hôpital de Trois-Rivières. Depuis, les deux femmes se parlent régulièrement.
Pour la bonne samaritaine, son geste n’avait rien d’héroïque. «Quand tu baignes dans le domaine, c’est juste naturel. On essaye toujours de faire de notre mieux», admet-t-elle.