Prix Adagio 2017: Une récompense émouvante pour Louise Lacoursière

LITTÉRATURE. L’auteure shawiniganaise Louise Lacoursière s’est vue décerner mardi dernier le Prix Adagio 2017. La récipiendaire est notamment reconnue pour son roman «Anne Stillman: le procès» ainsi que sa trilogie «La Saline».

Prix de carrière, le Prix Adagio est une récompense biennale remise par le conseil d’administration du Salon du livre de Trois-Rivières depuis 2003 et honore un auteur du Centre-du-Québec ou de la Mauricie qui, par son rayonnement national, fait que l’on s’intéresse à son écriture.

«Dans le cas de Louise Lacoursière, il est tellement facile de s’intéresser à ce qu’elle écrit. Elle était tout indiquée pour qu’on lui remette le Prix Adagio. Du plus, c’est une personne qui rayonne de par sa personnalité», mentionne Stella Montreuil, président du conseil d’administration du Salon du livre de Trois-Rivières.

Une bourse de 500$ a été remise à Mme Lacoursière. De plus, une visibilité spécifique lui sera offerte lors du prochain Salon du livre de Trois-Rivières, qui se déroulera du 23 au 26 mars 2017, par le biais d’une entrevue sur scène ainsi que d’une exposition.

«Prix Adagio. Je peux vous dire que c’est un doux son à mon oreille! J’ai été émue aux larmes lorsque j’ai appris qu’il me serait attribué cette année», raconte Louise Lacoursière.

«C’est une reconnaissance qui va m’encourager quand je suis découragée. Je vais me souvenir de vos regards, je vais me souvenir de vos encouragements», poursuit l’auteure.

Depuis quelques années, à la remise du Prix Adagio, le Salon du livre invite un auteur à rendre hommage au récipiendaire. Cette année, à la demande de Mme Lacoursière, l’honneur a été confié à Linda Corbo, romancière et journaliste.

«Biographe rigoureuse, chercheuse méthodique et romancière chouchou des lecteurs, Louise Lacoursière est d’abord et avant tout une véritable passionnée, une auteure qui excelle dans l’art de marier son imaginaire aux faits historiques, qui prend plaisir à élaborer ses personnages et à les faire voyager à travers les contrées» a souligné Mme Corbo.

«Parfois, on me présente comme une historienne. Je dis non, non! Je suis romancière, mais j’utilise l’histoire comme un instrument avec lequel je ne veux pas prendre de liberté, si ce n’est de choisir les événements que je veux ressusciter. Des libertés, j’en prends à profusion avec mes personnages!», commente Mme Lacoursière.

Le prochain roman de l’auteure, L’Amérindienne, paraitra le 15 mars prochain. Le lancement se tiendra au Musée des Abénakis d’Odanak.