Pas de Bibliovente en 2023
La Bibliovente ne reviendra pas en 2023 sous la forme telle qu’on la connaissait.
Organisée par les équipes des bibliothèques de Trois-Rivières, de Shawinigan et de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ainsi que par le Réseau Biblio CQLM, la Bibliovente permettait aux amateurs de lecture de la région de se procurer des livres, des revues périodiques, des jeux vidéo, des livres audio avec CD, des CD et DVD et des bandes dessinées à bas prix.
En 2022, 100 000 documents y étaient disponibles. Ces documents provenaient de l’élagage réalisé par les différentes bibliothèques durant l’année.
Ce n’est pas pour des raisons budgétaires que l’événement n’aura pas lieu cette année. « La formule d’un seul événement majeur réunissant tout le monde n’a pas été retenue pour 2023. C’était devenu un événement de grande ampleur plutôt complexe à organiser, explique Mikaël Morrissette, responsable des relations publiques et porte-parole à la Ville de Trois-Rivières. Ça demandait une grande logistique et ça prenait beaucoup de temps aux équipes concernées. Il fallait trouver des gens de partout pour monter ça. »
M. Morrissette précise aussi qu’il y avait une volonté des différents partenaires de ramener la Bibliovente à échelle plus locale, surtout que l’activité avait toujours lieu à Trois-Rivières. « Par exemple, Shawinigan pourra tenir son propre événement pour sa population et aura une plus grande flexibilité dans la façon de l’organiser », ajoute-t-il.
Considérant l’absence de la tenue de la Bibliovente cette année, la Ville de Trois-Rivières réfléchit à différentes options pour tenir une vente de livres à prix modique au cours des prochains mois, surtout que chaque année, les Bibliothèques de Trois-Rivières élaguent environ 30 000 documents, qui étaient normalement mis en vente à la Bibliovente.
« On ramènera l’événement à une échelle plus locale. On veut également trouver une façon d’offrir plus de flexibilité aux fidèles de l’événement. Est-ce qu’on l’étirera sur plusieurs jours, mais dans une envergure moindre? Pourrait-on la tenir à divers endroits dans la ville? Y aller par thématique? On envisage toutes ces options et nos équipes travaillent là-dessus », détaille M. Morrissette.
L’argent récolté durant la Bibliovente représentaient des revenus pour la Ville afin de financer des programmes de loisir et des activités et services dans les bibliothèques trifluviennes.
« Plutôt que de faire dormir les boîtes de livres élagués dans des entrepôts, on préfère trouver une façon de les revendre à faible coût pour en faire profiter la population. Ça s’inscrit dans la mission des bibliothèques de faire découvrir les livres à tous », conclut M. Morrissette.