«On est sur un petit nuage»

CULTURE. «Une année exceptionnelle pour l’expérience FestiVoix», laisse tomber le directeur général Thomas Grégoire au lendemain de l’événement.

Par expérience FestiVoix, il entend «la diversité de la programmation» et «la qualité et l’aménagement des lieux», en plus du prix. «Le gros coup de cœur, ce sont les bénévoles, leur implication et l’équipe», souligne également le directeur général.

Le FestiVoix de Trois-Rivières a commencé en flèche avec Éric Lapointe le 29 juin dernier pour se terminer de pareille façon le dimanche 9 juillet au soir, avec Marc Dupré devant une foule imposante et festive. Entre les deux? Une centaine de spectacles répartis sur onze jours de festivités dans le quartier historique de Trois-Rivières, en bordure du fleuve.

Plusieurs spectacles ont affiché complet, notamment Nathalie Choquette, Gino Quilico, Billy Talent, Les Sœurs Boulay et Éric Lapointe. Les spectacles de Marc Dupré ou Richard Séguin ont également été des moments forts du festival, ainsi que plusieurs spectacles dans les bars du centre-ville.

Quelques nouveaux aménagements cette année semblent avoir plu, comme l’ouverture du fond de la grande scène, qui permet d’avoir une vue majestueuse sur le fleuve Saint-Laurent en arrière-plan ou encore l’ajout d’un écran et de tables à la scène du Jardin des Ursulines.

L’équipe se tourne déjà vers l’an prochain qui marquera le 25e anniversaire de l’événement. «On a quelques idées en tête, on veut poursuivre l’amélioration de l’expérience FestiVoix. Les gens ont la sensation que le festival progresse, et ils ont raison.»

Dame Nature coopère à moitié

La météo aura été clémente… par moments. Tout au long des onze jours de festivités, Dame Nature aura offert plusieurs belles soirées d’été, mais aussi quelque bonnes averses. Il fallait s’équiper en conséquence de cette incertitude devenue une habitude.

Le directeur général souligne à cet effet le travail de l’équipe et des bénévoles. «Ils ont dû travailler d’arrache-pied pour éponger, nettoyer, sécher. Ils ont fait le maximum dans des conditions qui ne sont pas évidentes.»

Le FestiVoix prend de l’ampleur, il faut arriver tôt

Pour la première fois, les 15 000 passeports ont trouvé preneurs… avant même le début du festival! Devant l’engouement autour de certains artistes, des détenteurs de passeports n’ont pu accéder aux sites qui affichaient complet.

«On ne peut pas garantir l’accès à tous les sites. C’est écrit partout sur nos outils de communication: c’est premier arrivé, premier servi», indique le directeur général à cet effet. «C’est certain qu’il faut arriver de plus en plus tôt sur le site parce que les places se remplissent vite parce que c’est un vrai succès. On fait le maximum pour gagner le plus de places possibles.»

On ne compte ainsi pas augmenter le nombre de passeports en circulation. «Le FestiVoix est de plus en plus populaire, c’est un festival en pleine expansion, mais on limite le nombre de passeports à 15 000 parce qu’on ne veut pas surcharger les sites. (…) L’idée ce n’est pas de grandir en quantité, mais de grandir en qualité.»

Le FestiVoix aurait accordé le double d’accréditations médias cette année, signe selon le directeur général, de l’intérêt grandissant pour l’événement. «Marc Dupré l’a dit à la radio FestiVoix, que le mot s’est passé comme quoi le FestiVoix, c’est le festival « cool »».