Nouveau record d’assistance au FestiVoix

BILAN.

À l’heure du bilan, les organisateurs du 24e FestiVoix de Trois-Rivières étaient fiers d’annoncer, vendredi matin, que l’événement enregistrait un nombre record de festivaliers cette année. Le festival atteint la barre des 30 000 visiteurs.

C’est précisément 30 207 festivaliers qui se sont prévalus de leur droit d’entrée, comparativement à 28 000 en 2016. Pour la première fois cette année, le FestiVoix a vendu les 15 000 passeports en circulation avant même le début des festivités.

Plus de 40% des festivaliers provenaient d’une région à plus de 50 kilomètres de Trois-Rivières. Parmi ceux-ci, 4% provenaient de l’extérieur du Québec. Des billets ont été remis à des organisations caritatives d’une valeur de 28 080$. Le FestiVoix a par ailleurs récolté 10 323$ en dons pour la Fondation régionale pour la santé de Trois-Rivières.

«C’est une année exceptionnelle pour l’expérience FestiVoix», le directeur général Thomas Grégoire au lendemain de l’événement. Par expérience FestiVoix, il entend la diversité de la programmation et la qualité et l’aménagement des lieux, en plus du prix. Il souligne également l’accueil réservé par les 400 bénévoles, ainsi que leur travail notamment lors des intempéries.

Le FestiVoix de Trois-Rivières a commencé en flèche avec Éric Lapointe le 29 juin dernier pour se terminer de pareille façon le dimanche 9 juillet au soir, avec Marc Dupré devant une foule imposante et festive. Entre les deux? Une centaine de spectacles répartis sur neuf jours de festivités dans le quartier historique de Trois-Rivières, en bordure du fleuve.

Plusieurs spectacles ont affiché complet, notamment 2Frères, Louis-Jean Cormier, Nathalie Choquette, Gino Quilico, Billy Talent, Les Sœurs Boulay et Éric Lapointe. Les spectacles de Marc Dupré, Valaire, Michel Fugain ou Richard Séguin ont également été des moments forts du festival, ainsi que plusieurs spectacles dans les bars du centre-ville, comme Les Deuxluxes au Zénob.

Quelques nouveaux aménagements cette année semblent avoir plu, comme l’ouverture du fond de la grande scène, qui permet d’avoir une vue majestueuse sur le fleuve Saint-Laurent en arrière-plan, ou encore l’ajout d’un écran de diffusion et de tables à la scène du Jardin des Ursulines.

L’équipe se tourne déjà vers l’an prochain qui marquera le 25e anniversaire de l’événement. «On a quelques idées en tête», poursuit le directeur général, sans pouvoir dévoiler de détails pour le moment.

Le FestiVoix prend de l’ampleur, il faut arriver tôt

Devant l’engouement autour de certains artistes, des détenteurs de passeports n’ont pu accéder aux sites qui affichaient complet.

«On ne peut pas garantir l’accès à tous les sites. C’est écrit partout sur nos outils de communication: c’est premier arrivé, premier servi», indique le directeur général à cet effet. «C’est certain qu’il faut arriver de plus en plus tôt sur le site parce que les places se remplissent vite parce que c’est un vrai succès. On fait le maximum pour gagner le plus de places possibles.»

On ne compte ainsi pas augmenter le nombre de passeports en circulation. «Le FestiVoix est de plus en plus populaire, c’est un festival en pleine expansion, mais on limite le nombre de passeports à 15 000 parce qu’on ne veut pas surcharger les sites. (…) L’idée ce n’est pas de grandir en quantité, mais de grandir en qualité.»