Mission: infiltration au cœur du Relakh

Julia Säntis a toujours aimé la science-fiction. Enfant, elle écoutait avec passion des émissions comme Cosmos 1999, La femme bionique et Battlestar Galactica. Aujourd’hui, c’est à son tour de créer un univers au-delà du réel et de le partager à travers Le Cycle de l’andrackinité, dont elle a récemment publié le deuxième tome intitulé Le Relakh – Les Infiltrés.

Trois ans se sont écoulés depuis l’attaque de la station de forage Mars 3. Au Relakh, à l’approche des élections présidentielles, l’ambiance est au plus sombre. Les gens n’osent plus réfléchir dans les aires communes, de peur que leurs pensées soient interceptées, interprétées et retenues contre eux. Chez les Radicaux, la recrudescence des cas de pertes de contrôle inquiète et fait craindre le pire au Conseil du Relakh.

«Je voulais que le lecteur qui n’a pas l’habitude de lire de la science-fiction ne soit pas déstabilisé. En fait, l’histoire est plutôt montée comme un thriller. J’amène les éléments de science-fiction petit à petit», précise Julia.

Pendant ce temps, Jane Drake se prépare. Déterminée, elle s’est juré de mettre un terme aux centres de formation des Radicaux où elle a jadis torturée et où on lui avait lavé le cerveau. Sa seule chance d’y parvenir serait de réintégrer le Relakh. Mais sa tête y est mise à prix.

Les soupçons à son égard pèsent déjà lourd. Son affiliation à la milice ne facilitera certainement pas ses plans.

L’atmosphère est sombre et pesante et les manipulations sont nombreuses. La confiance entre les différents protagonistes sera mise à rude épreuve.

Une connexion étrange

La prémisse de cette saga lui est venue alors qu’elle avait à peine 16 ans. Elle s’était arrêtée au restaurant avec ses parents. «Il y avait un gars qui passait la vadrouille. On s’est regardé et il y a eu une drôle de connexion. J’ai ensuite fait un rêve où il y avait des extraterrestres. Le rêve s’est poursuivi pendant deux ou trois nuits. Je notais tous mes rêves à cette époque. C’est de ces rêves et de cette connexion que l’idée du concept de la caractérisation a émergé», raconte l’autrice.

La caractérisation est au cœur de l’intrigue de ce nouveau roman. C’est que les gens caractérisés ont la capacité d’entrer en contact à distance avec d’autres caractérisés, de se connecter à leur esprit et voir ce qu’ils voient.

«Je voulais écrire un livre que j’aimerais lire. Au début, c’était simplement pour moi. Ce que je veux avec cette saga, c’est toucher les gens, leur faire ressentir des émotions qui peuvent changer envers des personnages», indique-t-elle.

Au Salon du livre de Trois-Rivières

Julia Säntis sera au stand des Auteurs d’ici le 30 mars de 13h à 16h30, ainsi que le lendemain de 12h30 à 14h30.

Il faut dire qu’elle aime particulièrement les personnages perturbés. «C’est tellement riche. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est quand le personnage touche le fond du baril et qu’il tente de s’en sortir, pour le meilleur ou pour le pire.»

À travers les yeux de Jane

Julia Säntis a commencé à concevoir Le Cycle de l’andrackinité quand elle a déménagé en Suisse. C’est là-bas qu’elle a déterminé l’ensemble des cinq tomes de cette série littéraire.

Déjà, l’autrice a tout établi, de la genèse de l’histoire à la façon dont se termine le cinquième livre. Cette précision est d’autant plus importante que de nombreux détails reviendront dans les prochains tomes. Le lecteur découvrira tout en même temps que Jane, à travers ses yeux.

En parallèle, Julia Säntis travaille aussi sur un projet de livre mettant de l’avant un tueur en série, sans qu’il s’agisse toutefois d’un polar. Elle souhaite plutôt entraîner le lecteur dans la tête de tueur, expliquer ce qui le mène à commettre ses crimes.

Le livre Le Relakh – Les Infiltrés est disponible aux librairies L’Exèdre, Poirier (Trois-Rivières et Shawinigan) et Matteau (secteur Grand-Mère). Le roman est aussi disponible en format numérique via le site des Libraires, ainsi que sur Amazon.