L’univers d’Harmonium prend vie à l’Amphithéâtre Cogeco

Le spectacle Harmonium symphonique – Histoires sans paroles s’installe à l’Amphithéâtre Cogeco jusqu’au 4 juin.

Sur scène, 64 musiciens de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières (OSTR), dirigés par Dina Gilbert pour l’occasion, le Chœur des jeunes de Laval et les chanteuses Kim Richardson et Luce Dufault interpréteront l’univers d’Harmonium, une façon de redécouvrir différemment ce répertoire qui est devenu un classique.

Des projections multimédias, inspirées de l’univers d’Harmonium, ainsi que des tableaux vivants empreints de lyrisme et de poésie viendront agrémenter l’interprétation des musiciens de l’OSTR. 

« Ça représente un certain défi de mise en scène, convient Marcella Grimaux, responsable de la conception visuelle, la scénographie et la mise en scène du spectacle. On parle quand même d’une soixantaine de musiciens partageant la scène et qui jouent avec la force de la musique. Ça fait beaucoup de corps sur scène et c’est l’un des enjeux avec lequel il fallait tisser le spectacle. L’histoire qu’on voulait mettre de l’avant a motivé beaucoup de décisions scénographiques, notamment l’idée de travailler plutôt à partir du plafond. C’est un espace scénique qui est rarement utilisé en raison de la complexité que ça représente, mais on pouvait se le permettre. »

L’arrière de la scène sera habillé d’un mur vidéo de très haute définition et d’un plafond géant fabriqué, lesquels promettent bien des surprises.

« Mais il faut aussi laisser la place aux musiciens et laisser la musique nous transporter, précise-t-elle. On vient donc habiller le tout d’une autre manière. L’avantage aussi de la musique symphonique est qu’il n’y a pas de barrière de langue. C’est une musique à l’accessibilité universelle. On a aussi misé sur le symbolisme pour laisser de la place à ce que tout le monde puisse faire son cinéma. »

La mise en scène et la scénographie conjuguent des tableaux vivants empreints de poésie et de lyrisme, des projections évocatrices à la fine pointe de la technologie et variées, de même que des interventions conçues par PixMob, à qui l’on doit les effets spéciaux du plus récent spectacle de la mi-temps du Superbowl.

« Ces ambiances lumineuses viendront rassembler le monde. Ça nous permettra, par moments, de venir interpeller les spectateurs et les connecter avec ce qui se passe sur la scène. Ça permet un dialogue entre la scène et le public », souligne Mme Grimaux.

Dès leur arrivée à l’Amphithéâtre Cogeco, les spectateurs seront plongés dans l’univers d’Harmonium. Ils seront d’abord accueillis au son d’un dixie band et par de l’animation.

Inspirer la relève

Dans l’optique d’initier la relève à l’héritage musical d’Harmonium et favoriser les échanges entre les générations, GSI Musique et la Corporation des Évènements de Trois-Rivières ont invité des étudiants des programmes à concentration musique de la région à assister à la représentation de ce soir.

Au total, plus de 250 étudiants et enseignants provenant de l’école secondaire des Pionniers, de l’Académie les Estacades, du Conservatoire de musique de Trois-Rivières et de l’école de musique Jacques-Hétu assisteront à ce spectacle à grand déploiement.

Des billets pour assister à Harmonium symphonique – Histoires sans paroles sont toujours disponibles au www.amphitheatrecogeco.com.