Le Théâtre des Gens de la place souligne ses 25 ans

THÉÂTRE. Le Théâtre des Gens de la place (TGP) souligne cette année sa 25e saison, une saison qui sera empreinte de la thématique de l’héritage, de la mémoire, du souvenir et de l’identité.

Au programme: «Le Prénom» de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, «Incendies» de Wajdi Mouawad et «Le Doute» de John Patrick Shanley, trois pièces contemporaines mises en scène par trois femmes.

«C’est la première fois dans l’histoire du TGP que trois femmes mettent en scène les trois pièces de la saison, soit Éveline Charland, Mylène Renaud et Sophie Gaudreault. C’est une belle coïncidence pour le 25e anniversaire de la troupe. Par ailleurs, ce sont trois pièces contemporaines. C’est très rare. Depuis quelques années, on se rend compte que l’intérêt accru des metteurs en scène pour le théâtre contemporain», indique Cindy Rousseau, responsable des communications pour le TGP et comédienne de longue date au sein de la troupe.

Si les irréductibles Marc-André Dowd, Jean-François Pinard, Patrick Lacombe, Martin Francoeur, Stéphane Bélanger et François Laneuville, pour ne nommer que ceux-là, gravitent autour du TGP depuis les premières années de la troupe, de nouveaux visages se greffent aussi à l’organisation, tant du côté des créateurs que des comédiens.

«25 ans, ça représente la maturité. C’est aussi l’exploration de toutes sortes de genres et de styles, ainsi que la découverte d’un paquet de comédiens et de créateurs bourrés de talent. On a de quoi être fier. On vise un jeu le plus vrai possible. On a le souci d’offrir des performances de niveau professionnel», ajoute-t-elle.

Afin de souligner cette année anniversaire, qui se déroule sous la présidence d’honneur de Patricia Powers, le TGP conviera le public à ses événements Grand soir de première qui auront lieu au foyer de la Maison de la culture lors de la première représentation de chacune des trois productions. Service de vin et bouchées, mot de la présidente d’honneur, prise de photos et autres petites gâteries seront au programme de ces préambules festifs.

Découvrir les pièces marquantes

Le Théâtre des Gens de la place sortira des murs de la Maison de la culture, en novembre, dans le cadre d’une lecture publique qui se fera à la Librairie Poirier.

Cette soirée théâtrale, animée par Patricia Powers, mettra à l’honneur des extraits de pièces qui ont marqué les 25 années d’existence du TGP, ainsi que le talent d’interprétation de plusieurs comédiens de la région.

Un vote, un don

Clin d’oeil aux noces d’argent, le public aura également l’opportunité cette année d’exprimer son appréciation après chacune des représentations.

Une boîte sera disposée à la sortie de la salle et les spectateurs pourront y déposer leur vote, moyennant une pièce de 25 cents.

Les fonds amassés seront remis au Groupe régional en intervention sociale (GRIS) Mauricie / Centre-du-Québec. Cet organisme a pour mission de démystifier l’homosexualité et la bisexualité dans la société, en plus de sensibiliser le public aux effets négatifs de l’intimidation et de l’homophobie.

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À inscrire à l’agenda

-«Le Prénom» | 7-8-9-10-14-15 et 16 septembre: «Ce soir, Élizabeth, enseignante dans un lycée parisien, reçoit à souper son frère Vincent, riche agent immobilier, et Claude, un ami d’enfance devenu tromboniste de concert. Profitant du retard d’Anna, son épouse enceinte, Vincent fait une blague de mauvais goût sur le prénom du bébé à naitre, histoire de taquiner Pierre, son sentencieux beau-frère, professeur de littérature à la Sorbonne. À l’arrivée d’Anna, le malaise s’est installé, et les esprits s’échauffent. La table est mise pour un cruel jeu de vérité, duquel émanent de troublantes révélations.»

-«Incendies» | 7-8-9-10-14-15 et 16 décembre: «La pièce raconte l’histoire de Jeanne et Simon, deux jumeaux qui se font confier, à la mort de leur mère Nawal, deux enveloppes. L’une est destinée à leur père, qu’ils croyaient mort depuis longtemps, et l’autre à leur frère, dont ils ignoraient l’existence. Cela réveillera en eux l’incertaine histoire de leur naissance. Qui donc fut leur père? Par quelle odyssée ont-ils vu le jour si loin du pays d’origine de leur mère? Dans le livre des heures de cette famille, des drames insoupçonnés les attendent, qui portent les couleurs de l’irréparable. Mais le prix à payer pour que s’apaise l’âme tourmentée de Nawal risque de dévorer les destins de Jeanne et de Simon.»

-«Le doute» | 8-9-10-11-15-16 et 17 février: «Brooklyn dans les années 50. Sœur Aloysius, une nonne tyrannique, dirige son école d’une main de fer. Elle soupçonne le père Flynn d’avoir abusé d’un de ses élèves de la paroisse. N’ayant pas assez de preuves pour procéder à son renvoi, elle se lance dans une lutte effrénée pour débusquer la vérité.»