Le Salon du livre, un événement d’échanges et de rencontres

LIVRE. Après quatre jours d’activités, le Salon du livre de Trois-Rivières 2017 s’est terminé dans la satisfaction et la fierté pour les organisateurs. Après ce long week-end mouvementé, Julie Brosseau, directrice générale du Salon, estime la 29e édition un succès sur toute la ligne.

«On a eu de belles rencontres, de beaux moments, de belles activités et du monde en masse. Le samedi, c’était complètement fou!», mentionne Mme Brosseau. Cette année, ce sont 13 500 visiteurs qui ont profité du Salon du livre, soit 1500 de plus que l’an dernier.

«On a eu un beau Salon, malgré les petits imprévus. Des petits imprévus, il y en a tout le temps, mais deux invités d’honneur qui se déclarent malades à quelques heures du Salon, c’est plutôt exceptionnel», raconte la directrice générale. En effet, Gilles Archambault et Daniel Lavoie ont dû annuler leur présence pour des raisons de santé.

Durant le Salon, certaines activités phares ont su déplacer les foules au grand bonheur de Mme Brosseau et des auteurs présents à Trois-Rivières. Du côté jeunesse, Pyjama party de Pyjama Jimmy, le samedi matin, a connu une énorme popularité auprès des jeunes. Mme Brosseau explique qu’ils ont même dû instaurer un système de coupons à l’entrée afin d’éviter les débordements dans la salle. «Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu autant de monde pour une activité très tôt le matin», souligne-t-elle.

Toujours du côté jeunesse, Alex A. a encore obligé les organisateurs à user de leur système de coupons. «Il n’était pas venu l’an passé, et depuis le temps, il a tellement gagné en popularité qu’on n’a pas vu venir cet achalandage monstre! C’est vraiment rendu une rock star des salons du livre auprès des jeunes», raconte Mme Brosseau.

La programmation pour adulte a aussi su se démarquer cette année, notamment la table ronde sur les personnages marginaux, en compagnie de Patrick Sénécal, Guillaume Morrissette, David Goudreault et Véronique Marcotte. «La salle était pleine à craquer, et avec raison, car c’était super intéressant», commente Mme Brosseau.

De plus, l’activité Livres comme l’air, organisé par l’UNEQ et Amnistie internationale, a tenu une lecture de dédicaces à des auteurs emprisonnés dans le monde, événement qui a connu énormément de popularité. On y racontait entre autres les raisons pour lesquelles ces auteurs sont emprisonnés. La rencontre en a été une de moments émouvants et de grande écoute par des visiteurs touchés par ce qu’ils entendaient.

Les activités du dimanche matin ont aussi frappé très fort avec Raconter son univers en présence de Zviane, Lise Dion, François Morency et Patrick Sénécal.

Finalement, la Fab à dessin, une première au Salon du livre, s’est présenté comme un défi technologique pour les organisateurs concernant les installations et la réaction de la technologie au moment voulu. «Finalement, ça a fonctionné comme sur des roulettes! Je trouvais que ça ajoutait un élément intéressant à notre thématique d’images», soulignait Julie Brosseau.

Les prix du Salon du livre

Le Salon du livre de Trois-Rivières soulignait les 20 ans de ses Prix Illustration Jeunesse. Les lauréats ont été récompensés lors de la soirée d’inauguration du salon, le 23 mars dernier. De plus, lors de la cérémonie de clôture le dimanche 26 mars, le Prix des lecteurs ainsi que le Prix des jeunes lecteurs ont été remis.

Les Prix Illustration Jeunesse sont remis dans trois catégories: Album, Petit roman illustré et Relève. Les récipiendaires se sont vu remettre une bourse de 1 000$ chacun.

Le Prix Illustration Jeunesse de la catégorie Album a été remis à Isabelle Arsenault pour Louis parmi les spectres (La Pastèque). Du côté de la catégorie Petit roman illustré, c’est Mika qui s’est démarqué avec Chacun sa fenêtre pour rêver (Soulières éditeurs). Le Prix Illustration Jeunesse, dans la catégorie Relève, a quant à lui été remis à ValMo pour Un bon jour pour la chasse aux dragons (400 coups).

Le jury a également attribué une mention spéciale à l’illustratrice trifluvienne Amélie Dubois, afin de saluer son travail pour La peine de Sophie-Fourire (400 coups). Il a été mentionné que ses dessins empreints de douceur et de poésie accompagnent idéalement une histoire mélancolique, qui traite de la perte d’un être aimé et du deuil.

Du côté des prix coup de cœur du salon, le Prix des jeunes lecteurs a été remis à Luc Gélinas. Le Prix des lecteurs a quant à lui été décerné, pour une deuxième année consécutive, à Guillaume Morrissette.

43e édition des Prix littéraires Thérèse-Denoncourt

Le vendredi 24 mars, le Salon du livre a été l’hôte du lancement de la 43e édition des Prix littéraires Thérèse-Denoncourt.

Placée sous la présidence d’honneur de Maurice Richard, président et directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, la 43e édition des Prix littéraires Thérèse-Denoncourt s’adresse à tous les auteurs amateurs et professionnels de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Avec près de 2 000 $ octroyés, les Prix littéraires Thérèse-Denoncourt sont parmi les plus importantes distinctions littéraires au Québec. Son objectif est de promouvoir la culture littéraire, le développement des lettres et de valoriser l’expression écrite en langue française.

Les auteurs ont jusqu’au 20 juin pour soumettre un texte en prose (1200 à 1800 mots) ou en poésie (10-15 pages). Le sujet est entièrement libre.

Les règlements généraux sont disponibles sur la page Facebook de l’événement.