Le rêve devient réalité pour DJ Pat.No.
MUSIQUE. Patrice Naud est né en Mauricie, plus précisément à Sainte-Thècle. Son expérience dans le monde musical l’a récemment conduit d’Ottawa à Toronto, Los Angeles, Miami et Las Vegas. Le 23 octobre, DJ Pat.No. lancera son premier album intitulé «House Factory 2015».
Il s’agit de son premier album en carrière.
«C’est le premier album que j’ai mixé, sous les mêmes types que ceux de MC Mario. J’ai grandi en achetant ses disques et j’ai d’ailleurs le même gérant, soit Sylvain Lachapelle. Mon album comporte des chansons de type électronique pour danser», ajoute l’artiste.
«C’est moi qui ai édité les chansons des artistes, que j’ai ensuite remixées. Il y aura 19 chansons, mais pour le moment, je ne peux pas donner de titres. C’est pas mal de la musique qu’on retrouve dans les clubs du Québec et de l’Outaouais. Ce sera un album disponible partout à travers le Canada et sur iTunes.»
Patrice Naud a longtemps travaillé dans la région de Trois-Rivières, notamment à la radio. Cet album est un projet qu’il caressait depuis fort longtemps.
«Je réalise un rêve! J’en rêvais depuis que je suis jeune. J’achetais tous les disques de MC Mario. Si je regarde tout mon parcours à la radio et ma carrière à faire des remix, c’est un accomplissement pour moi. Ce fut un long processus, mais je suis vraiment fier que ça se produise.»
«J’ai eu la passion de la musique en bas âge grâce à ma grand-mère. C’est elle qui m’a acheté mes premières tables de mixage. Sans faire de romance, ma grand-mère était une deuxième mère pour moi et elle est malheureusement décédée, l’an dernier, à la même date où je vais sortir mon album. Elle m’a toujours encouragé et toujours poussé là-dedans», ajoute celui qui habite maintenant l’Outaouais.
Le DJ
Celui qui travaille principalement à la production publicitaire et comme consultant à la radio se consacre présentement au lancement de son album, mais poursuit sa carrière de DJ.
«Je fais moins d’évènements. Je me promène davantage aux États-Unis. Je suis allé récemment à Los Angeles, Las Vegas, Miami, et plus souvent à Toronto et Ottawa. Je me promène dans des festivals de musique électronique ou dans des Clubs, par exemple à Vegas.»
«Je me suis toujours dit que je ne voulais pas vivre que de mon emploi de DJ. Je ne veux pas me dire que le jour où ça ne fonctionnera plus, je devrai en souffrir. Je suis en amour avec la musique et je veux que ça reste une passion zen et utile pour décrocher», conclut l’artiste.