Le Prix Clément-Marchand de retour pour une 37e année

LITTÉRATURE. La Société des écrivains de la Mauricie (SEM) annonçait, le 22 février dernier, l’ouverture du 37e Prix Clément-Marchand. Le concours littéraire s’adresse aux nouvelles voix de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Attribué en prose ou en poésie, le Prix Clément-Marchand est assorti d’une bourse de 1000$ (1er prix) offerte par Perro librairie et éditeur, ainsi qu’une seconde bourse de 500$ (2e prix – mention) décernée par la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie. D’autres prix d’une valeur de 300$ seront également offerts au hasard parmi participants.

Nouveauté cette année, la SEM s’associe à la revue de création littéraire et d’arts visuels Le Sabord en offrant la publication du texte gagnant dans son numéro d’automne 2017. Selon Ariane Gélinas, directrice littéraire de la revue et administratrice de la SEM, cette alliance allait de soi, étant donné le mandat du Sabord d’encourager la relève.

Pour cette 37e édition, la SEM n’acceptera que les textes envoyés par voie électronique. «En assumant pleinement cette année la participation par voie électronique, ça nous permet aussi de repenser les textes en longueur de mots. En plus, avec l’idée de publier les textes en revue, on veut s’assurer que le texte gagnant puisse s’intégrer dans la grille graphique du Sabord», explique Sébastien Dulude, président de la SEM et co-organisateur de l’événement.

Ainsi, les textes en prose devront respecter la limite imposée de 2500 mots, ce qui représente environ une dizaine de pages. Ce nombre de mots offre tout de même la possibilité à l’auteur de proposer quelques nouvelles plus courtes, ou une longue. Quant à la poésie, un format plutôt compté à la ligne étant donné qu’il s’agit de vers, sera limitée à 12 pages.

M. Dulude spécifie qu’il s’agit bien d’un maximum et qu’aucun minimum n’est imposé. «Ce n’est pas absolument nécessaire d’aller à ce maximum. On peut très bien avoir une contribution plus courte qui se tient bien toute seule et qui fait figure d’un meilleur effort. Parfois, pour essayer de compléter le nombre de mots ou le nombre de pages requis, on serait peut-être tenté d’ajouter des choses moins fortes ou moins cohérentes avec la proposition», explique Sébastien Dulude.

Autre caractéristique essentielle de ce prix est l’anonymat des participants. En effet, les juges recevront les textes sous un pseudonyme, n’ayant que la qualité littéraire à évaluer et aucun autre facteur comparatif. La SEM souhaite ainsi obtenir une meilleure neutralité.

À noter que le jury, comme à toutes les années, est composé de professionnels du milieu de la littérature et dont l’identité ne sera dévoilée qu’à la remise des prix.

Le concours s’adresse à toute personne âgée de 18 ans ou plus, résidant en Mauricie ou au Centre-du-Québec, excluant les écrivains professionnels, les membres réguliers de la SEM, les anciens lauréats du concours, de même que quiconque ayant publié à compte d’auteur (avec ISBN). Les règlements et les détails complets du concours sont disponibles sur le site web de la SEM.

«Le prix fait partie intégrante de l’histoire de la Société des écrivains de la Mauricie. C’est une organisation de regroupement d’auteurs qui promeut la littérature et qui défend les intérêts de ses membres», explique M. Dulude.

«L’autre aspect de notre mandat concerne la relève, poursuit-il. Nous voulons nous assurer que les nouvelles voies littéraires soient entendues, diffusées, et puissent rejoindre le plus rapidement possible un bassin d’écrivains et d’écrivaines avec lesquels échanger, et profiter de cette structure. Le Prix est un de nos moyens d’action les plus efficaces depuis toutes ces années», conclut le président et co-organisateur.

Les textes devront être envoyés au plus tard le 30 avril 2017, par courriel, à semprixclementmarchand@gmail.com. La remise du prix aura lieu le 25 mai prochain lors d’une cérémonie publique à la Librairie Perro, située au 580, avenue du Marché à Shawinigan.