«Le monde est fou» vu par Daniel Fortin

CIRQUE DU SOLEIL. Le spectacle «Le monde est fou» du Cirque du Soleil sera présenté pour la première fois à Trois-Rivières le 15 juillet. Directeur de création, Daniel Fortin nous parle du spectacle.

La production réunira sur scène 25 artistes et les représentations seront d’une durée de 75 minutes. «C’est un mélange d’artistes québécois, d’artistes trifluviens et d’artistes de l’extérieur, indique M. Fortin. Il y a aussi des Français sur l’équipe. On essaie d’avoir une équipe multiculturelle et multidisciplinaire un peu comme l’a été Beau Dommage.»

Pourquoi «Le monde est fou» comme titre? «Parce que je croyais, quand j’étais jeune, que la chanson s’appelait Le monde est fou, pour m’apercevoir plus tard que le titre était en fait Le géant Beaupré, explique-t-il. Je peux dire que Le géant Beaupré va être présent dans ce spectacle-là. D’ailleurs la première chose que le metteur en scène m’a dit quand on s’est rencontré, c’est que le géant Beaupré va grandir et s’élever jusqu’au plafond.»

Le spectacle mettra de l’avant la dualité entre le côté urbain et le côté rural du Québec. «On va jouer avec cette belle dualité qu’ont les Québécois entre la ville et la campagne. C’est un peu le thème qu’on va avoir dans ce spectacle-là. C’est un côté qui est encore bien présent dans nos racines québécoises.»

Rencontre avec Beau Dommage

À la mise en scène, on retrouve Jean-Guy Legault tandis que Jean-Phi Gonçalvez assure la direction musicale du spectacle. Ce dernier a notamment collaboré avec Pierre Lapointe et Alex Nevsky.

«On a rencontré les gens de Beau Dommage et on va encore les rencontrer prochainement pour leur faire entendre la musique du spectacle, mentionne M. Fortin. J’ai été surpris par leur chaleur et leur ouverture d’esprit. Michel Rivard m’a dit qu’il espérait qu’on n’allait pas utiliser la musique comme elle est, mais qu’il espérait plutôt qu’on joue avec. Ils sont ouverts et ils veulent avoir quelque chose de différent. Ils ont adoré le titre du spectacle et l’affiche. On a vraiment des gens qui nous appuient dans ce défi créatif.»

Un groupe mythique

Quand on lui demande pourquoi il a voulu travailler à partir des pièces du groupe Beau Dommage, Daniel Fortin répond simplement qu’il s’agit d’un groupe mythique qui fait partie de l’histoire du Québec.

«Ce qui est stressant pour nous, c’est de produire un spectacle pour les Québécois qui connaissent et aiment ce groupe emblématique. On est stressé parce qu’on veut absolument faire quelque chose d’extraordinaire», conclut-il.

l’Amphithéâtre en chiffres

L’Amphithéâtre, c’est :

– De 10 à 12 millions de $ en terme de retombées économiques dès la première année d’opération

– Une entente de 3 ans, un spectacle différent chaque année

– 3 500 places assises à l’abri

– 5 500 places à ciel ouvert

– 9 000 places au total