Le Festival Danse Encore part en tournée

DANSE. Surfant sur les records d’achalandage de la dernière édition, le Festival international de Danse Encore est en pleine tournée, qui s’arrête dans huit villes du Québec et du Nouveau-Brunswick, jusqu’au 28 octobre.

Quelques artistes «coup de cœur» des 25 dernières années sont de la partie: Marjon Van Grunsven et Oona de Cleyn (Memento Dance Co), Susana Pous, Diana Columbié et Andrés Ascanio Diana (DanzAbierta), ainsi que Khalid Freeman, Antwan Davis et Jason Nious (Molodi). Ces artistes seront également de la 25e édition du Festival, qui aura lieu en juin 2019.

Ces derniers proposent des classes de maître spécialisées et des prestations aux jeunes danseurs visités dans les écoles de danse de la tournée.

«Les artistes sont bons, fins et généreux avec les jeunes. Ils ont chacun leur spécialité, de sorte que ça leur permet de faire connaître leur style et de faire bouger les jeunes. C’est un groupe qui s’entend bien», souligne Claire Mayer, directrice générale et fondatrice du Festival international de Danse Encore.

Par ailleurs, des auditions se tiennent dans chacune des villes visitées. L’équipe de Danse Encore sélectionnera une trentaine de danseurs qui auront, par la suite, l’occasion de travailler pendant tout un week-end avec la chorégraphe Channing Cooke une pièce qui sera présentée lors des célébrations du 25e anniversaire du festival.

Channing Cooke a été finaliste à l’émission So You Think You Can Dance, fait partie de la compagnie Shaping Sound et agit à titre d’assistante chorégraphe auprès de Mandy Moore et Travis Wall.

«Pour les auditions, les jeunes doivent apprendre une chorégraphie en groupe, puis la présenter. C’est Marjon Van Grunsven qui a réalisé cette chorégraphie. Elle connaît bien le style de Channing Cooke. C’est donc une variation en fonction de la gestuelle jazz contemporain. C’est aussi elle qui sélectionnera les danseurs. La sélection officielle sera annoncée la semaine suivant la tournée. Ce sera une belle brochette de jeunes danseurs de la relève», précise Mme Mayer.