Le Fancy Ghetto d’Alexandre Désilets

Pour son plus récent album «Fancy Ghetto», sorti le 11 février, Alexandre Désilets voulait s’outiller d’une musique qui lui permettrait de s’éclater sur scène.

Le résultat sonne bien: des mélodies pop dansantes, des arrangements musicaux recherchés, une présence plus marquée de la basse et du drum…et ça groove!

«J’avais vraiment envie de m’amuser sur scène. J’aime arriver avec un nouveau concept pour chaque album. Pour celui-là, je voulais plonger dans le nightlife, y aller avec une musique plus noire, plus groovy et qui me permettrait de travailler la voix différemment de ce que j’avais déjà exploré avec le rock planant. J’avais envie d’utiliser la voix plus à la façon R’n’B», explique l’auteur-compsositeur-interprète.

Le fancy ghetto, c’est un clin d’œil à ces quartiers montréalais comme le Mile End.

«Je voulais décrire ces quartiers branchés, souvent d’anciens quartiers industriels qui deviennent hyper branchés, mais je suis un peu baveux. Ce sont des endroits remplis de contradictions et de cultures. Il y a beaucoup de clash», raconte-t-il.

Cette fois-ci, en composant la musique, Alexandre Désilets s’est laissé plus de place pour raconter des histoires.

Comme celle de ce quasi Quasimodo qui ne vient dans ce quartier branché que pour voir la belle qui travaille dans un restaurant branché et dont il tombe amoureux. Car «dans le fancy ghetto / Non, rien n’est trop beau, pour le fancy ghetto».

«Je compose la musique avant de m’attaquer aux paroles. Ça me permet de déterminer un univers, des thèmes, un lexique. J’écris les paroles avec Mathieu Leclerc. On se donne des thèmes et un canevas, puis on écrit l’album pièce par pièce, mais on laisse toujours la musique nous inspirer. L’avantage de commencer par la musique, c’est que tu as la liberté. Tu te laisses transporter par le rythme. Ça te permet de faire quelque chose de pop, d’éclaté et sans retenue.»

À Trois-Rivières

Alexandre Désilets sera en spectacle à la Maison de la culture le 27 février.

Le spectacle sera fidèle à ce qu’on entend sur l’album, garantit-il.

«Ça déménage comme show et je serai avec des musiciens du tonnerre! Et tant mieux si on arrive à faire danser les spectateurs!» conclut-il.

Alexandre Désilets | Maison de la culture | 27 février, 20h | Billets: 819-380-9797 ou enspectacle.ca