Le cinéma au cœur d’un tout nouveau festival

CINÉMA. Les amateurs de cinéma auront dorénavant leur festival du septième art à Trois-Rivières. Place à Trois-Rivières Images, Fêtes et Films, alias le TR-IFF.

Du 16 au 19 novembre, une trentaine de films seront projetés dans quatre lieux de diffusion, soit la salle Léo-Cloutier (Séminaire St-Joseph), le Centre des Récollets St. James, le Collège Laflèche et le Centre culturel Pauline-Julien.

Ce nouvel événement se donne pour mission de présenter le meilleur des films internationaux, canadiens et québécois, le tout dans une ambiance de fête.

«On voit le TR-IFF comme un festival de destination. Trois-Rivières est particulièrement bien localisée au Québec et ça nous apparaissait comme une merveilleuse opportunité de lancer un festival de cinéma ici. Ça donne une valeur ajoutée pour venir visiter la ville en novembre. Par ailleurs, le Ciné-Campus, ici, est le plus grand ciné-club au Canada. Ça nous donne une très bonne base pour partir un événement», souligne Michel Cloutier, directeur général de l’événement.

Le festival peut compter sur quelques avant-premières régionales dans sa programmation. Ambiance de fête oblige, c’est le film Le Sens de la fête, lauréat de la Palme d’or 2017 à Cannes, qui ouvrira la première édition de Trois-Rivières, Images, Fêtes et Films. Ce long-métrage plonge le spectateur dans l’univers de l’organisation de mariages.

On sait également que Le carré, un film qualifié de «troublant et dérangeant» par le cinéphile trifluvien Gilles Leblanc, sera aussi projeté pendant le festival. Le film Tadoussac, réalisé par Martin Laroche, clôturera quant à lui les festivités, le 19 novembre. Le film met notamment en vedette l’actrice d’origine trifluvienne Isabelle Blais.

De son côté, le Centre culturel Pauline-Julien sera l’hôte d’une série de représentations destinées aux enfants et aux familles.

«L’âme du TR-IFF, c’est que ce soit un festival de films pour le grand public», précise M. Cloutier.

Zoom sur les artisans

Des activités sont également prévues pour démystifier les différents métiers liés au monde du cinéma. Les cinéphiles auront l’occasion de rencontrer Sylvain Bellemare, récipiendaire de l’Oscar du Meilleur montage sonore pour le film L’Arrivée de Denis Villeneuve, ainsi que le rédacteur en chef de la revue Ciné-Bulles, Éric Perron.

Par ailleurs, Francis Leclerc, volubile cinéaste québécois, fils de Félix Leclerc, et réalisateur du film Pieds nus dans l’aube animera une classe de maître.

«Trois-Rivières est un terroir très riche en termes d’artistes de cinéma. On trouve que c’est très riche comme idée d’intégrer les artisans dès la première édition. C’était un grand défi, justement dû au fait qu’on soit un nouveau festival. Les gens se demandent si c’est sérieux comme événement. Quand ils ont vu la substance de la programmation, on a eu des réponses positives», témoigne Michel Cloutier.

Il est aussi prévu que le cinéaste Luc Bourdon vienne présenter son plus récent film.

Des passeports donnant accès aux quatre jours du festival seront disponibles en quantité limitée. Chaque projection sera accessible au coût de 5$.

La programmation complète sera dévoilée d’ici deux semaines.