Le bleu septembre de Tremblay

TROIS-RIVIÈRES. Pour Maxime Desbiens-Tremblay, alias Tremblay, Bleu septembre, c’est ce moment précis dans le temps où l’on s’apprête à prendre une importante décision, l’instant décisif avant de franchir une étape significative.

Son Bleu septembre, c’était ses 30 ans, ce qu’il voit comme son passage vers l’âge adulte.

«Mon passage à la trentaine m’a énormément rentré dedans. Je m’en suis beaucoup inspiré pour composer Bleu septembre. Oui, ça a ses côtés sombres, mais c’est beau en soi. Ça fait partie de la vie», confie l’auteur-compositeur-interprète originaire de Trois-Rivières.

Chacune des chansons de son nouvel album Bleu septembre représente un passage vers l’une de ces phases importantes, à travers le temps qui file, la pression de plaire, l’acceptation de soi et les difficultés des relations amoureuses.

Pour l’occasion, Tremblay délaisse la guitare acoustique et le son folk qu’il a exploités sur ses deux précédents opus et opte plutôt pour des synthétiseurs et des beats électroniques.

Cela résulte en un son plus planant, mais toujours authentique.

«Le seul mandat qu’on s’était donné, c’était que je voulais m’éloigner du côté folk. Je souhaitais que ce soit un son plus organique. C’est le fun comme artiste et comme musicien de se donner de petits kicks. Ce sont des défis musicaux qui peuvent mener à un son comme cet album. C’est plus calme, plus posé. C’est comme ça que je me sens dans ma vie aussi», raconte-t-il.

«J’aime les bons textes, ceux qui viennent me chercher dans l’émotion, qui me rendent sensible à quelque chose, qui me chamboulent. J’ai l’impression que vu que c’est ce que j’aime, c’est peut-être ce que j’ai voulu faire. J’étais plus prêt à m’exprimer de cette façon», poursuit-il.

Tremblay sera de passage au Gambrinus, à Trois-Rivières, le 29 janvier pour présenter son nouveau spectacle en formule groupe.