L’art du fouet

ARTS VISUELS. L’artiste trifluvien Guy Vaillancourt peint depuis de nombreuses années. S’il avait perfectionné sa peinture à la spatule et au pinceau, il a découvert la peinture au fouet il y a trois ans à peine.

Il avait été fasciné de voir travailler l’artiste Armand Vaillancourt au fouet, sur cinq toiles à la fois, lors du Symposium de Champlain.

«Il travaillait au fouet sur de très grands formats. On a échangé un peu et je l’ai observé travailler pendant un certain temps. Avec cette technique, tu ne peux pas manquer ton coup», raconte Guy Vaillancourt.

C’est à ce moment qu’il a commencé à peindre sur de grands formats. Son objectif: ne pas reprendre le pinceau pour retravailler son œuvre par la suite.

«La peinture au fouet n’est pas très répandue. Le fouet consiste en un grand câble avec différentes longueurs de cordes. C’est très physique comme technique. Je ne sais jamais où je m’en vais, en ce sens où si je fouette trop fort la toile, ça la tachera. Sinon, ça fait des éclaboussures. Ça demande beaucoup de pratique pour arriver à reproduire un effet précis. Je m’investis beaucoup dans cet art», explique le biologiste de formation.

Il expose d’ailleurs trois grands formats au Cinéma Le Tapis rouge jusqu’à la fin du mois d’avril.

Son style s’inscrit dans les courants impressionnistes, mettant en évidence les courants lumineux par des jeux de contraste clair-obscur, ainsi que des teintes chaudes et froides.

Exposition de grands formats de Guy Vaillancourt | Cinéma Le Tapis rouge | Jusqu’au 30 avril