L’année de Serge Fiori

ADISQ. Tous les yeux étaient rivés sur Serge Fiori lors du Gala de l’ADISQ, dimanche à la Salle Wilfrid-Pelletier. Le Longueuillois, qui dominait les nominations, est reparti avec le Félix de l’album de l’année-adulte contemporain.

Il s’agit d’une année faste pour celui qui a remporté des prix dans les catégories album de l’année – meilleur vendeur, et meilleur réalisateur de disque de l’année pour son CD Serge Fiori, lors du Gala de l’industrie et de l’Autre Gala de l’ADISQ la semaine dernière.

« J’ai beaucoup de misère… Certains ont un déficit d’attention, moi j’ai un déficit de centre de l’attention! C’est difficile, mais je suis tellement reconnaissant de retrouver le monde. Certains pensaient que je n’étais pas là et que c’était du snobisme, ou que j’étais au-dessus de cela, mais ce n’est pas vrai. Je n’avais juste pas d’album à défendre. »

Avec cinq nominations à l’ADISQ, l’artiste de 62 ans estime que son dernier album éponyme a manifestement marqué le cœur des amoureux de la musique. Cet hommage est un grand bonheur pour celui qui a sorti son premier album en 28 ans.

« C’est écœurant! C’est un travail d’amour. Je ne sais même pas comment je me suis levé un matin et j’ai commencé à faire cet album-là. Je ne le crois pas d’être ici ce soir et de voir ce qui s’est passé en deux ans. »

Cette vague d’amour et de reconnaissance incite l’ex-membre de groupe Harmonium à retourner en studio. Plus question d’attendre 20 ans!

« Je ne peux pas arrêter. La piqure est là! J’ai délaissé la chanson trop longtemps. J’ai fait de la musique de film, des spectacles… La chanson est vraiment mon univers et je ne veux plus la délaisser. »