La voix unique, feutrée et enveloppante de Samina à Trois-Rivières

Samina, la chanteuse jazz à la voix chaude et enveloppante s’amène à la salle Anaïs-Allard-Rousseau vendredi prochain le 25 janvier avec un spectacle haut en couleur. Si son album est plutôt placide, la belle brunette compte bien faire soulever ses fans lors de son passage dans la capitale mauricienne.

Inspirée par le talent de grandes chanteuses telles que Sarah Vaughan, Ella Fitzgerald ou Billie Holiday, Samina a fait beaucoup de chemin depuis ses débuts sur disque. Plus de 10 000 copies vendues de son premier album, une nomination au gala de l’ADISQ pour le second, qui a aussi été nommé album francophone de l’année 2007, des premières parties de spectacles d’artistes comme Michael Bublé, pour ne nommer que celui-là, bref, elle n’a rien à envier aux autres. «Depuis que je suis toute petite, la musique occupe une place importante dans ma vie. Ma grande timidité a toutefois fait en sorte que mon premier album n’est sorti qu’en 2005. Mais depuis, j’ai découvert quelque chose de merveilleux en moi et aujourd’hui, je ne pourrais me passer de la musique ni de la scène», raconte Samina. À voir ses yeux pétillants lorsqu’elle parle de musique et surtout du jazz, on voit bien qu’elle est sur un petit nuage de bonheur. «Le jazz, c’est une célébration, une communion avec les gens qui nous entourent, mais avant tout, c’est la liberté!», confie-t-elle. D’ailleurs, sur son second album, intitulé Dans mon rêve, la chanteuse expérimente une approche comme il s’en fait peu: un album jazz en français. «Ça représente un grand défi pour moi. Je tenais à faire quelque chose de différent, d’unique, quelque chose qui me ressemble et j’en suis vraiment fière», explique Samina. Pour l’année qui vient, l’artiste entend s’impliquer davantage dans l’écriture d’un nouvel album, mais en y ajoutant une touche beaucoup plus personnelle.

En attendant, Samina est ravie de venir présenter son univers jazz teinté de soul, de musique latine et de blues à Trois-Rivières. «J’adore le public trifluvien. À chacun de mes passages, je garde un souvenir mémorable des gens, qui m’accueillent les bras grands ouverts»