La rue Badeaux piratée le temps d’un week-end

ÉVÉNEMENT. Un vaste piratage urbain se prépare sur la rue Badeaux, en plein centre-ville de Trois-Rivières, du 17 au 19 août dans le cadre de l’événement Urbaloko.

La rue sera complètement transformée par l’équipe d’Urbaloko dans l’objectif de démocratiser l’art et de l’ouvrir à la communauté.

«Il y aura un gros dance floor conçu avec 60 réservoirs d’eau. Une programmation de lumières y sera intégrée. C’est là qu’on présentera les prestations musicales et les DJ. Sur place, on retrouvera aussi des tables sérigraphiées qui étaient à L’Embuscarde, tandis que Mon jardin urbain nous prépare des plants de pousses», explique Fédéric L. Lajeunesse, coordonnateur d’Urbaloko.

C’est d’ailleurs l’initiative de l’Atelier Presse Papier intitulée Sauvage comme la rue qui ouvrira Urbaloko. Pour l’occasion, les artistes feront l’encollage d’une voiture en direct avec des œuvres d’estampe. Des prestations musicales de Steve & Ginie Jackson et du DJ Albert Delasainte ponctueront la soirée. L’Embuscade accueillera l’After party Urbaloko.

Avec la Biennale nationale de sculpture contemporaine bien installée en ville depuis la fin du mois de juin, on verra un projet satellite de la Biennale, le Projet Doroté, sur la rue Badeaux. Il s’agit d’une cabane en bois réalisée par les artistes Lucas Blais Gamache, André-Anne Cartier, Luc Hébert et Olivier Ricard.

Le 18 août, on proposera aux visiteurs de fabriquer un mini-bolide ludique qui pourra ensuite prendre part à une course, soit celle des passants ou celle des commerçants.

La programmation prévoit également un événement de toast en collaboration avec les commerçants locaux. Pour l’occasion, Le Temps d’une Pinte, Sushizo, le Café Frida, le Poivre Noir et le Marché Notre-Dame, entre autres, fourniront les condiments avec lesquels les passants pourront tartiner leur toast.

La Biennale proposera également un atelier de création d’instruments de musique. Une soirée festive suivra.

La journée du dimanche sera essentiellement familiale avec des ateliers et activités pour toute la famille et une activité de Yoga Enfanzen.

«On change un peu la formule d’Urbaloko d’année en année. C’est toujours un défi de faire participer les gens dans le concept. C’est ouvert à tous et il ne faut pas hésiter à participer. En général, quand les gens s’approprient l’événement et en comprennent l’essence, ils se laissent plus aller. On remarque que les enfants embarquent plus vite», raconte M. Lajeunesse.

La programmation détaillée de l’événement est disponible sur la page Facebook d’Urbaloko.