La pérennité de l’œuvre des Ursulines assurée par Québec

Québec reconnaît la pleine valeur patrimoniale du site des Ursulines-de-Trois-Rivières et de sa Maison blanche.

Depuis 1964, les deux lieux sont considérés comme étant situés dans un site patrimonial. Or, le ministre de la Culture et des Communications Luc Fortin vient de signer des avis d’intention de classement pour ces deux endroits, pour qu’ils deviennent respectivement «site patrimonial» et «immeuble patrimonial».

Ce geste, posé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel, vise à assurer la protection de cet ensemble qui témoigne de l’œuvre de la communauté des Ursulines de Trois-Rivières.

Il est bon de souligner qu’une fois classés, les lieux sont soumis à des règles strictes de protection. Par exemple, toute modification à leur intégrité nécessite l’autorisation du ministère de la Culture.

Rappelons que le site patrimonial des Ursulines-de-Trois-Rivières a été développé à partir du début du 18e siècle dans le but d’assurer une mission religieuse, éducative et hospitalière. Le site renferme plusieurs bâtiments, dont la Maison blanche, considérée comme l’un des immeubles les plus anciens de Trois-Rivières.

Peu de temps après sa construction, la Maison blanche a accueilli la première école de Trois-Rivières. Quelques années plus tard, elle abritait le premier hôpital de la ville. En 1886, l’hôpital ferme ses portes et les Ursulines se consacrent exclusivement à l’éducation. Depuis 300 ans, une mission éducative est maintenue sur le site patrimonial des Ursulines-de-Trois-Rivières.

«Le site patrimonial des Ursulines-de-Trois-Rivières et la Maison blanche constituent des témoins exceptionnels de l’histoire du Québec. En émettant ces avis d’intention de classement, notre gouvernement désire reconnaître leur intérêt patrimonial inestimable en raison de leurs valeurs historique, architecturale, archéologique et paysagère », a souligné le ministre Fortin.

Selon la Loi sur le patrimoine culturel, le ministre dispose d’un délai d’un an pour rendre une décision sur le classement de ces biens, après avoir pris l’avis du Conseil du patrimoine culturel du Québec.