La dot artistique de Pointe-du-Lac à Trois-Rivières

Le Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac mettra son héritage artistique à l’avant-plan tout l’été en accueillant les expositions d’artistes originaires de ce secteur. Jusqu’au 20 juillet, la population est donc invitée à y découvrir les sculptures de Léo Arbour, rendu célèbre par la confection des stations du chemin de croix de l’église de Pointe-du-Lac.

C’est grâce à la participation du Musée Pierre-Boucher, des Frères de l’Instruction chrétienne et de La Fabrique de Pointe-du-Lac que cette exposition a été rendue possible. Ils ont prêté au Moulin près d’une dizaine d’œuvres du sculpteur, des bustes comme des personnages «grandeur nature», mais aussi une des stations du chemin de croix de l’église.

Des extraits de livres documentaires portant sur Pointe-du-Lac sont également disponibles pour consultation.

Cette exposition s’inscrit dans la mission estivale du Moulin seigneurial qui souhaite présenter «la dot de Pointe-du-Lac à Trois-Rivières, faisant référence à ce que les femmes de la Nouvelle-France devaient donner à leur mari au moment du mariage. «On voulait vraiment axer nos expositions estivales sur Pointe-du-Lac et ce qu’elle a apporté à la grande ville, insiste le vice-président de la Corporation du Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac, Robert Parenteau. On ajoutera aussi une seconde partie à l’exposition en remplaçant les extraits de textes. Au lieu des documentaires, nous présenteront des romans dont l’action se déroule à Pointe-du-Lac ou que Pointe-du-Lac a inspiré.»

Léo Arbour, né à Pointe-du-Lac en 1913, est le détenteur du premier certificat de sculpture de bois décerné par l’École du meuble de Montréal. Le curé du village lui a offert le contrat de réaliser un chemin de croix en bois, projet qui lui a valu sa renommée. À la fin de sa vie et durant 15 ans, ce sculpteur a conçues plusieurs œuvres de béatifiés de Rome pour le Musée religieux de Valleyfield.

Une programmation estivale toute pointe-du-laquoise!

Jusqu’au 4 octobre, le Moulin seigneurial raconte l’histoire d’Antoine Gauthier qui a été un acteur important lors de la bataille de Trois-Rivières en 1776. L’exposition «La fois où on a failli devenir américains…» est constituée d’un mini-labyrinthe sombre (la bataille s’est déroulée de nuit) et regroupe plusieurs objets datant de ce combat épique. Du 21 juillet au 30 août, c’est la peintre Joan Pagé qui prendra la relève des sculptures de Léo Arbour. Mme Pagé, originaire de Pointe-du-Lac, se spécialise surtout dans la peinture de scènes prises au vif dans la nature. La forêt est son lieu de réflexion et d’inspiration de prédilection.