«Je suis une chanteuse assez intuitive et je pense que j’ai un potentiel à exploiter»
La musique fait partie de la vie de Frédérique Beaulieu depuis longtemps. Ses deux parents chantent et elle aussi depuis sa tendre enfance. «J’étais timide de chanter devant des gens. Ça a pris beaucoup de temps avant que je fasse confiance à mon talent. Je suis encore dans ce processus», confie-t-elle.
La Trifluvienne s’est présentée à l’audition de Star Académie pour le plaisir. Une amie lui avait dit que ça lui donnerait l’occasion de chanter et Frédérique s’est décidée d’y aller à la dernière minute. «Je suis arrivée là sans me mettre de pression, très nonchalante. J’ai saisi l’opportunité de battre le stress de performance. Comme je n’avais pas de pression, ça a été la meilleure audition de ma vie!» raconte-t-elle.
Elle a d’abord joué du violon pour la durée de son primaire et de son secondaire. Des amis du secondaire lui avaient demandé de chanter avec eux dans des spectacles. Ils ont poursuivi leur formation en musique jazz et elle a continué de collaborer avec eux.
La musique la suit aussi de façon plus conceptuelle dans ses études universitaires en psychologie. Son doctorat portera d’ailleurs sur l’improvisation jazz comme modèle du développement. «J’aborde la musique plus sous forme de concept dans mon parcours scolaire actuel. Star Académie, c’est la partie plus expérientielle et l’occasion de me lancer dans la pratique du chant et d’assumer davantage mon talent musical», indique-t-elle.
Depuis sa première audition, elle a dû passer à travers le camp de sélection qui réunissait 60 candidats provenant des quatre coins du Québec, ainsi que d’une audition devant Lara Fabian, Gregory Charles et Ariane Moffatt.
«C’est incroyable de recevoir leurs commentaires. Ils sont impressionnants et ils te comprennent tout de suite. Dès ma première évaluation, avant la sélection des 20 candidats pour le grand variété, ils m’ont comprise et ils savaient ce que j’avais à travailler. C’est assez impressionnant, lance-t-elle. Ça m’apporte tellement comme expérience, déjà! Les contacts, les gens qu’on rencontre, les talents avec lesquels je cohabite… Ça me stimule énormément et je suis épatée par les autres candidats. Ça me pousse à m’améliorer.»
Les derniers jours ont été passablement occupés pour les candidats qui ont suivi différentes formations, ainsi que des ateliers de création, des ateliers de vocalise, en plus des répétitions pour le premier grand variété du 14 février.
«Je n’ai jamais suivi de cours de chant. J’ai surtout appris par moi-même. Je sens que je vais devoir travailler à mieux préserver ma voix. Je dois trouver la balance, l’équilibre, mais c’est une expérience incroyable.»
«Je pense que je suis une bonne élève. Je veux être à l’Académie pour apprendre. L’objectif n’est pas que nous soyons des artistes accomplis en arrivant, mais de pouvoir le devenir. Je pense que je serai capable de le faire. Je suis une personne assez sensible. Ça se transpose dans le timbre de ma voix et dans les nuances de mon interprétation. Je suis une chanteuse assez intuitive et je pense que j’ai un potentiel à exploiter. Si je peux ajouter la technique à ça, c’est merveilleux», conclut-elle.
Toute la saison, les téléspectateurs devront se prononcer afin de protéger leur coup de cœur et ça commence dès le premier variété. Le 14 février, 12 des 21 candidats retenus apprendront en direct qu’ils obtiennent automatiquement leur laissez-passer vers l’Académie. Les neuf autres devront interpréter une chanson dans l’espoir de décrocher l’une des trois dernières places disponibles. Deux artistes seront élus par le public et le troisième par le corps professoral.