Il dévalise une banque, séduit la fille du banquier et s’enfuit
LIVRE. Claude Dion est depuis longtemps un lecteur assidu. À sa retraite, il a décidé qu’il allait lui aussi raconter une histoire. Il a donc écrit un roman qui s’intitule «Si seulement les vents avaient été favorables».
L’histoire se déroule en 1825 dans la région de Boston. Frank quitte son Ohio natal et se trouve un emploi de commis dans une banque à Boston. Obsédé par l’argent, il dévalise la banque. Avant de s’enfuir pour l’Angleterre sur le Hudson, il séduit la belle Patricia, la fille du banquier. Follement amoureux, ils se promettent de se retrouver à Londres.
«C’est mon premier roman et ce ne sera pas le dernier. Mon père venait de Rimouski et il naviguait sur le fleuve par voilier tout en faisant du commerce. C’est ce qui m’a inspiré! Je me suis mis à écrire et le projet a grossi. Finalement, j’y ai cru et voilà! Même mes proches étaient surpris que j’aie écrit un livre», raconte Claude Dion.
Ce projet d’écriture aura duré au total dix ans.
«Ça se passe en 1825, alors j’ai dû faire énormément de recherches pour me situer dans le temps et parler des bonnes choses de l’époque. C’est une belle histoire d’amour, mais parsemée d’aventure et de rebondissements.»
UTA
Afin de peaufiner son style d’écriture, M. Dion s’est même inscrit à l’Université du troisième âge (UTA), cours offerts à l’UQTR.
«J’ai fait des cours offerts par l’UTA, soit Atelier d’écriture et Création littéraire. Ça m’a grandement servi à apporter une finition et une meilleure façon de faire, en plus de m’offrir une meilleure connaissance de la langue.»
Autres projets
Durant les dix dernières années, M. Dion n’a pas seulement travaillé que sur ce roman. Il a aussi amorcé d’autres projets.
«J’écris, ensuite je mets le projet de côté et j’y reviens. Je n’ai pas vraiment eu le syndrome de la page blanche parce que j’écris dans les moments où j’ai de l’inspiration. J’ai travaillé sur d’autres projets et il y a un d’eux qui est plus avancé. C’est sur lui que je vais me concentrer prochainement.»
Le roman de 418 pages et est disponible dans la plupart des libraires.
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