Francine Poitras publie un deuxième roman

LITTÉRATURE. Le temps joue un rôle important dans l’œuvre de Francine Poitras, auteure de Trois-Rivières. Dans son deuxième roman, intitulé Et si on pouvait tout recommencer, le temps est de nouveau le maître de tout.

C’est qu’Anaële se fait enlever au tout début du livre. Quand elle reprend conscience, elle se retrouve 40 années dans le futur. Elle retrouve son mari, maintenant âgé de 65 ans, ainsi que ses enfants, Chloé et Léo, des jumeaux pas encore nés au moment de son enlèvement.

En discutant avec son fils, elle a l’impression qu’il lui cache des choses. Elle découvrira que si elle n’agit pas, sa famille se retrouvera au bord du gouffre.

Toutefois, Anaële apprend également qu’une grande catastrophe surviendra cinq ans après son enlèvement. Elle sent qu’elle doit revenir avec ces informations au plus vite pour éviter cette grande catastrophe, mais elle est tiraillée entre cette mission et le mystère entourant sa famille du futur.

Une société bien différente

Ce roman d’anticipation se déroule sur 18 jours, un court laps de temps pour élucider les différents mystères qui croiseront la route d’Anaële.

«Quand on faisait face à un dilemme, on a tous déjà voulu voir dans le futur afin de découvrir si on prenait la bonne décision. Pour Anaële, le temps se resserre. Même s’il y a un côté empreint de science-fiction, je voulais que l’histoire soit la plus réaliste possible», explique Francine Poitras.

Dans le futur, Anaële se voit confrontée à un climat social bien différent. Il n’y a plus de pétrole, les satellites de communication de l’Occident ont été détruits, les réseaux de communications planétaires sont interrompus et la population fait face à une pénurie de nourriture.

«Ce roman a été écrit en 2015, avec les différents attentats terroristes qui se sont produits à travers le monde. J’ai fait des recherche là-dessus, mais aussi sur la dépendance que l’on a, comme société, envers la technologie. C’est en trame de fond de l’histoire. L’évolution technologique a été tellement rapide ces 50 dernières années. On peut s’attendre à ce que ce soit exponentiel dans l’avenir», explique l’ancienne enseignante de français.

Un personnage «humain»

Il était important pour Mme Poitras que les lecteurs puissent se retrouver dans le personnage d’Anaële.

«Anaële est un personnage à la fois fort et fragile. Je la voulais très humaine. Elle a ses peurs et ses doutes et elle doit se dépasser. Dans ma vie d’enseignante, je lisais différents genres de romans. Je trouvais que dans le roman d’action et d’aventure, les valeurs de loyauté, de respect et de persévérance se perdaient beaucoup. Même s’il y a de l’action dans mon livre, je voulais que les émotions soient aussi importantes que l’action et que les personnages transposent différentes valeurs», souligne-t-elle.

Des exemplaires du roman Et si on pouvait tout recommencer sont disponibles à L’Exèdre et à la librairie Poirier.

Francine Poitras participera également à la Pause littéraire, du 16 au 18 février, au centre commercial Les Rivières.