Dévoilement du plan de conservation du site patrimonial

CULTURE. La ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Hélène David, a procédé samedi au lancement du plan de conservation du site patrimonial de Trois-Rivières.

Deuxième site patrimonial au Québec à faire l’objet d’un plan de conservation, le site de Trois-Rivières correspond à l’un des trois premiers noyaux de peuplement de la Nouvelle-France. Situé au cœur de la ville, ce site couvre un territoire institutionnel et résidentiel d’environ 6,7 hectares délimité par les rues des Casernes, Saint-Pierre et Sainte-Cécile et par la terrasse Turcotte.

«Concrètement, cet instrument sert de guide et de balises pour favoriser la réalisation de projets de développement, de restauration ou de valorisation. Les personnes concernées par la préservation sauront comment et jusqu’où ils pourront envisager des aménagements, des travaux et de nouveaux usages pour le site visé et le patrimoine bâti», a expliqué la ministre.

Le site regroupe des bâtiments datant des 18e, 19e et 20e siècles. On y retrouve, entre autres, une cinquantaine de bâtiments et deux institutions religieuses du 18e siècle. Le monastère des Ursulines et le site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières, le manoir de Tonnancour, la maison Georges-De Gannes et la maison Hertel-De La Fresnière en font partie. Il comporte aussi une résidence en bois du milieu du 18e siècle, la maison Saint-François, et des maisons bourgeoises et ouvrières de la seconde moitié du 19e siècle et du début du 20e siècle.

Rappelons que le plan de conservation du site patrimonial de Trois-Rivières découle de l’entrée en vigueur de la Loi sur le patrimoine culturel.