Daze porté par le public du rock des années 70

MUSIQUE. La formation trifluvienne Daze carbure à l’énergie du public. C’est ce qui l’a motivé à sortir de son local de pratique et à s’inscrire aux Mardis de la relève pour une première fois au printemps 2015 afin de présenter son rock d’inspiration des années 70.

Simon Plante, Thierry Audet, Philippe Tourville ainsi que Nicolas Demers-Jutras qualifient leur style musical de «lourd, rythmé et dansant». «Ce n’est pas n’importe qui qui danse là-dessus, mais moi j’aime le rythme de la batterie de Philippe qui est toujours bien punchée!», lance le chanteur et guitariste Simon Plante Tardif.

«Certains nous réfèrent au vieux rock des années 60 ou 70, notamment à celui de Led Zeppelin. Je n’aime cependant pas me mettre à ce niveau, parce que pour moi le band est une légende! Il est clairement une inspiration», ajoute Simon.

C’est Simon Plante et Thierry Audet qui sont à l’origine du groupe, alors que l’occasion d’accéder à un local de pratique au centre-ville s’offrait à eux. Leur seul objectif à ce moment-là était de jouer pour le plaisir. «Mine de rien, on jouait souvent les mêmes choses, alors on a fini par écrire. C’est quand on a rencontré Philippe, notre drummer, que tout a naturellement collé ensemble», raconte le chanteur et guitariste.

Ainsi, seulement deux semaines après la formation officielle du groupe, Daze s’inscrivait aux Mardis de la relève en 2015. «On s’est dit que c’était notre chance de sauter directement sur scène! C’était la meilleure façon de commencer». Après être arrivés en seconde position à la compétition, les membres de Daze n’ont jamais arrêté de jouer.

C’est la réponse du public qui les a motivés à revenir sur les planches des Mardis de la relève l’année suivante, où ils en sont sortis vainqueurs. «Même les organisateurs du concours nous on dit: "C’est bon ce que vous faites, on aime vous voir jouer et vous êtes le fun à regarder aller". Ce sont ces encouragements qui nous ont poussés à continuer», ajoute Simon Plante Tardif.

«Les Mardis de la relève avaient tellement été une belle expérience, pourquoi ne pas la revivre? La deuxième édition, c’était serré et on compétitionnait contre des bands qu’on adorait. C’est un très bon coup de pouce pour une carrière qui commence. Les Mardis de la relève, ce sont de gros prix, comme des participations à des festivals, des endroits où tu n’aurais pas réussi à te booker autrement», explique le chanteur.

Lancement de Get Zapped

Daze lançait son premier album, Get Zapped, le 31 janvier dernier au Gambrinus de Trois-Rivières. Celui-ci propose sept chansons originales, dont une pièce qui est une traduction d’une de leurs propres chansons en anglais, la francophonie étant à l’honneur aux Mardis de la relève.

«Si je ne me trompe pas, c’est la première fois qu’on revient jouer au Gambrinus depuis le concours. Le lancement en tant que tel faisait partie du prix, mais si on nous avait demandé de choisir, on aurait dit que ça allait de soi qu’on revienne au Gambrinus pour l’occasion», raconte Simon.

Le chanteur prévoyait un lancement chaleureux et cozy. «Ce qu’on aime beaucoup, c’est quand le monde su, quand le monde brasse ses cheveux, quand le monde vient en avant brasser son body avec nous autres», ajoute le membre fondateur.

«C’est sûr qu’on va faire du bruit comme on est habitué de faire, on va bouger nos fesses pour que tout le monde ait du fun, et surtout prendre notre temps pour apprécier la soirée», conclut-il.