Dansencore: un mélange de classiques et de nouveautés pour la 25e édition

Ce sont 150 artistes, dont 24 compagnies professionnelles, qui participeront à la 25e édition du Festival international de Dansencore qui se déroulera du 6 au 9 juin.

Parmi les artistes invités qui proviennent du Canada, de Cuba, des États-Unis et de la Colombie, on retrouve autant des classiques dont le public ne se lasse pas que des compagnies qui ont marqué le cœur et la mémoire des festivaliers ces 24 dernières années.

On peut penser à Louise Lecavalier, Ballets Jazz de Montréal, Rakatan, Micompania, Tapestry, MARVL, Ricardo Marmitte & cie, Jason Samuels Smith, Still Motin, ProArteDanza, Molodi et les désormais incontournables Aainjaa.

«Je suis partie de mes coups de cœur des 24 dernières années, des artistes d’ici et d’ailleurs avec qui on a développé une belle complicité artistique et personnelle, raconte Claire Mayer, directrice générale et artistique du Festival international Dansencore. Ils aiment le festival, on aime les avoir ici et ils sont généreux avec le public et les jeunes de la relève qui viennent ici. Par exemple, les Ballets Jazz de Montréal seront en spectacle ailleurs dans le monde, mais les deux premiers danseurs s’envoleront pour venir nous rejoindre pour présenter un numéro duo au festival. Même chose pour Louise Lecavalier qui se remet d’une blessure, mais qui ne voulait pas manquer la 25e édition.»

Mme Mayer a également pu attirer Kim Gingras et Vincent-Olivier Noiseux qui dansent aujourd’hui aux côtés de grands artistes internationaux, ainsi que Channing Cooke, notamment assistante chorégraphe au sein de la troupe Shaping Sound.

L’événement s’ouvre aussi sur l’avenir en mettant de l’avant une nouvelle cohorte de danseurs qui en seront en première visite. Dans le lot, il y aura notamment Yoherlandy Tejeiro Garcia et Willow qui ont marqué les téléspectateurs de l’émission Révolution, l’automne dernier.

«Willow, je les aime parce que ce sont des jeunes qui, avec une formation de base, réussissent des numéros complètement hallucinants. Ils ont une signature chorégraphique particulière. Quant à Yoherlandy, c’est un danseur magique qui peut nous faire passer par toutes sortes d’émotions. Il peut tout faire techniquement», note Mme Mayer.

«On peut compter sur une brochette de nouveaux artistes, pour cette édition, qui m e réconfortent avec l’avenir», ajoute-t-elle.

Trente danseurs de la relève, recrutés parmi les meilleurs au Québec, seront également en vedette durant le festival. Ceux-ci ont été sélectionnés durant la tournée réalisée par l’équipe de Dansencore dans huit villes du Québec et du Nouveau-Brunswick. Les jeunes danseurs seront à Trois-Rivières en mars pour apprendre la chorégraphie d’un numéro spécial en compagnie de Channing Cooke.

Durant toute une fin de semaine, ils apprendront la chorégraphie qui sera filmée, puis remise aux danseurs. Leurs professeurs de danse garderont en vie cette chorégraphie et poursuivront les pratiques jusqu’au moment de la présentation durant le Festival international de Dansencore.

«Ce sera une expérience extraordinaire pour eux, d’auditionner, d’apprendre une chorégraphie avec une professionnelle comme Channing Cooke et de participer au Festival aux côtés de danseurs professionnels», note Mme Mayer.

«Comme si j’inventais un nouveau festival»

Pour sa 25e édition, le Festival international Dansencore peut compter sur le Port de Trois-Rivières à titre de partenaire présentateur. Le Port était déjà un partenaire des activités extérieures depuis 2016, mais cette année, cette commandite majeure vient donner un bon coup de main à l’organisation de l’événement.

«La culture est toujours difficile à financer. C’est tellement important pour nous et c’est important de la supporter. Ce sont des gens de culture, mais aussi des entrepreneurs. Au Port, on aime faire affaire avec des entrepreneurs et encourager l’innovation. Ça, il y en a eu au festival», commente Gaétan Boivin, président-directeur général du Port de Trois-Rivières.

D’ailleurs, Mme Mayer souligne que les habitués du festival remarqueront plusieurs changements, notamment en ce qui a trait au lieu de certaines activités. Des activités majeures se grefferont aussi à la programmation.

«Cette édition est spéciale. C’est comme si j’inventais un nouveau festival. On va voir ce qui fonctionne, ce qui fonctionne moins. Ça pourra changer des choses pour l’avenir. On verra aussi des changements dans la forme, dans les lieux. On accueille 24 compagnies. C’est énorme. Par exemple, pour un gala, c’est le triple d’artistes qu’on verra dans la même soirée», confie Mme Mayer sans vouloir en révéler davantage pour l’instant.

Au mois de mars, toutes les activités de la programmation en salle seront dévoilées.