Créativité étudiante au Musée de culture populaire
CULTURE. Pour la première fois en trois éditions, la Nocturne de la création sera ouverte au public le 1er décembre prochain, dès 19h au Musée de culture populaire. Mis sur pieds par des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l’événement mariera l’art et la culture sous toutes ses formes.
Le thème de cette année est Un musée qui prend vie. Dans cet esprit, le public entendra le récit d’une légende québécoise, une histoire de pêche ainsi que des prestations dans le cadre d’un moulin à paroles, dont des poèmes sur le thème de l’hiver.
Il y aura également du bodypainting ainsi qu’une œuvre collective de bande dessinée. Ce ne sont là que quelques exemples d’activités qui auront lieu durant la Nocturne.
Le but d’organiser un événement où l’art et la culture sont mis en relation avec des musées est de littéralement faire vivre les expositions, explique Maryse Paquin, professeur au Département d’études en loisir, culture et tourisme de l’UQTR et instigatrice de l’événement.
«C’est un événement dont l’aboutissement des projets est porté par les étudiants, et ils deviennent, le temps d’une soirée, des médiateurs culturels», raconte Mme Paquin.
«Affectée plus particulièrement aux études culturelles, j’étais toujours à la recherche d’activités innovantes pour développer chez les étudiants de meilleurs liens entre le savoir théorique et le savoir d’expérience», poursuit-elle.
«Cet événement s’inscrit parfaitement dans les partenariats valorisés par le Musée et se veut une occasion pour les étudiants de s’approprier nos espaces et expositions en mettant à profit leur créativité», mentionne Valérie Therrien, directrice générale par intérim du Musée québécois de culture populaire.
La Nocturne de la création est organisée et coordonnée par des étudiants au baccalauréat en loisir, culture et tourisme et au baccalauréat en communication sociale de l’UQTR, qui se sont investis dans le cadre d’un Projet d’intervention dans la communauté (PICOM). Ce projet pédagogique permet aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances et il permet en retour au Musée de bénéficier du travail des étudiants et des professeurs qui les encadrent.