Contes à rebours: Filles en série

THÉÂTRE. Mercredi soir a eu lieu la première de l’événement théâtral Contes à rebours: Filles en série du Théâtre des gens de la place. Six comédiennes, six auteurs et une montagne russe d’émotions qui sauront divertir à tout coup.

Les six monologues de la soirée, autant dans l’écriture que dans l’interprétation, font valser le public entre le rire et les larmes de manière habile et nuancée, sans jamais tomber dans l’exagération. On parle de transsexualité, d’homosexualité, d’agressions sexuelles, de polygamie, de deuil, mais aussi d’amour, de maternité, de féminité.

Selon Cindy Rousseau, metteure en scène, le public se verra présenter des histoires éclectiques, mais qui mettent toutes en lumières des femmes qui, à un moment donné, que ça se termine de manière positive ou négative, ont décidé de foncer, d’arrêter de douter d’elles-mêmes et d’aller de l’avant.

«Je trouve qu’il y a un bel équilibre entre les histoires. Même les contes dramatiques, souvent, ont une brèche lumineuse à la fin, un espoir. En général, c’est très touchant et on passe du rire aux larmes», assure Mme Rousseau.

Le monologue La grande Julie, écrit par Marjolaine Arcand et joué par Chantale Rivard, présente des références à Champlain et à Sainte-Anne-de-la-Pérade qui sauront certainement interpeler les gens de la région, le tout dans un vocabulaire très coloré.

Karine, de Benoît Drouin Germain, donne aussi dans l’humour. La comédienne Alexandrine Piché-Cyr donne vie au souci de l’apparence et à la perception de la beauté, tout en voulant croire à l’amour.

Contes à rebours est présenté à la salle Louis-Philippe-Poisson du 22 au 26 mars 2017, à 20h, sauf pour la représentation du 26 mars qui sera à 14h. Les billets sont en vente au coût de 20$, taxes incluses.