Clara, Fritz, Drosselmeyer et tous les autres réunis sur scène

L’école de danse L’Astragale présentera le populaire spectacle de ballet Casse-Noisette, les 19 et 20 décembre à 19h à la Salle J.-Antonio-Thompson. Clara, Drosselmeyer et tous les autres y seront à l’honneur, mais cette fois, dans un décor et des chorégraphies modernisés.

Comme le veut la tradition, ce spectacle est présenté tous les deux ans afin d’amasser des sous pour les activités de l’école. Cette année, on a voulu faire différemment en ajoutant une touche moderne à ce classique. «L’histoire demeure la même, mais les pas de danse changent», explique la directrice de l’école l’Astragale, Isabelle Rochon.

Pour cette production, L’Astragale faire affaire avec Ballet Ouest, une compagnie de ballet montréalaise sans but lucratif. Ainsi les danseurs professionnels de Ballet Ouest et les élèves de Mme Rochon se partageront la scène.

«On a 67 danseurs qui feront partie du spectacle, précise cette dernière. Ils ont de 6 ans à 60 ans et plus. Du côté de Ballet Ouest, on nous fournit une trentaine de danseurs. On a fait des auditions en juin dernier pour sélectionner nos danseurs qui allaient faire partie des deux représentations. Depuis le mois d’août, les samedis sont consacrés à ce spectacle pour apprendre les chorégraphies.»

Les pas de danse n’étant plus les mêmes, la préparation du spectacle est en quelque sorte un nouveau défi pour les élèves de L’Astragale. «Comme c’est une nouvelle production, il y a souvent des changements à apporter, alors il faut s’ajuster, indique Isabelle Rochon. Mais d’un autre côté, ça nous permet de voir que nos élèves sont capables de beaucoup, alors c’est agréable d’apporter des changements quand c’est pour relever le niveau.»

À noter qu’il est possible de se procurer des billets pour Casse-Noisette en ligne ou en personne à la billetterie de la Salle J.-Antonio-Thompson.

L’Astragale, 13 ans de passion

Fondée en 2000, l’école accueille annuellement quelque 400 élèves. De ce nombre, on compte des étudiants en sports-études de l’Académie des Estacades et du Collège Laflèche.

Du ballet classique au jazz contemporain en passant par le hip-hop et la claquette, plusieurs styles de danse y sont pratiqués. «Avec cette campagne de financement, on espère pouvoir élargir un peu notre offre en ajoutant de la salsa et de la danse sociale», conclut Mme Rochon.