«C’était magique comme dans les films!» – Vincent Desjardins

PERFORMANCE. Une deuxième place au Championnat Canadien de Hip-Hop et un laissez-passer pour le Championnat du Monde de Phoenix. C’est l’exploit qu’est parvenu à accomplir la troupe de danse trifluvienne District 5 sous l’aile de son entraîneur Vincent Desjardins.

            D’abord, spécifions que les trois premières positions au Championnat Canadien se taillaient une place pour le Championnat du Monde qui aura lieu en Arizona, du 4 au 14 août prochain. Mission accomplie pour la troupe District 5 qui est montée sur la deuxième marche du podium.

«C’était magique comme dans les films!», lance l’entraîneur de danse et Trifluvien, Vincent Desjardins, très heureux. «Il y avait beaucoup d’émotions sur place avec les parents et les nombreux supporteurs présents, car la troupe était déjà bien connue au Québec. Ils ont tellement eu d’encouragement et les larmes étaient au rendez-vous. J’ai adoré! C’est un moment que l’on va garder en tête très longtemps.»

La troupe District 5, composée de Kyana Lygitsakos, Lory Villiard, Florence Gagnon Rock, Alicia Gagné et Maude Tessier, a présenté un numéro 100% Michael Jackson. Numéro qu’elle devra sensiblement représenter à Phoenix.

 «On peut apporter certains ajustements, mais le numéro doit demeurer intègre. Nous allons beaucoup pratiquer et ajouter des entraînements spéciaux. On va apporter de petites modifications pour tenter de l’améliorer le plus possible», ajoute coach Desjardins.

«D’ici là, il y aura beaucoup d’essais et erreurs. Ce sera un sprint final de deux mois. Pour les filles, ça représente entre 10 et 15 heures au studio, en plus du travail personnel à faire et des vidéos à regarder à la maison.»

Une première

            Le 4 août prochain restera marqué à jamais pour le propriétaire de l’École de danse District 5. En effet, il s’agira d’une première présence au Championnat du Monde à son actif.

«Lorsque j’ai démarré mon école, je voulais que le studio en devienne un de catégorie «Élite», comme à Montréal ou à Québec, car je savais que nous avions d’excellents danseurs dans la région. Ça fait cinq ans que l’on fait de la compétition et je vous avouerais que je ne croyais pas qu’on y parviendrait aussi rapidement», confie-t-il.

«Mes filles m’ont fait confiance et elles ont poussé avec moi pour qu’on réussisse au final. Nous avons changé de catégorie pour nous retrouver avec les adultes (20 ans et +) et mes jeunes filles, de 16 à 22 ans, ont littéralement pris le contrôle de la scène. Elles sont jeunes, mais elles possèdent une telle maturité.»

Et comment entrevoyez-vous l’expérience qui vous attend en Arizona?

«C’est certain qu’on pense aux grands honneurs, mais ce sera quand même notre première expérience. On veut se dire que peu importe les résultats, nous serons contents. Le Canada est un pays très fort qui a souvent gagné des compétitions alors j’ai hâte de voir ça», ajoute l’entraîneur sur un ton fébrile.

«En même temps, ça va nous permettre de se comparer. Tous danseurs de Hip-Hop veut se rendre là alors c’est un rêve qui se réalise pour elles. Pour le moment, elles sont encore sur un nuage et ne le réalisent probablement pas. Mais ce n’est que le début de l’aventure!», conclut-il.